A tout juste deux semaines de l'élection présidentielle, difficile de prévoir si les Maliens pourront voter dans des conditions acceptables dans toutes les communes du Mali. A Kidal, le gouverneur qui a effectué un rapide aller-retour jeudi, a laissé sur place préfet et sous-préfets. De son côté, la mission onusienne, la Minusma, peaufine son dispositif pour sécuriser le scrutin du 28 juillet, en particulier dans les régions septentrionales du pays. Les candidats sillonnent le pays et souhaitent tenir des meetings dans les ville du nord, y compris à Kidal, le fief touareg.
Les candidats les plus favorisés, ceux qui disposent de moyens financiers, se deplacent en avion pour rejoindre les grandes villes du nord. Certains ont déjà fait étape à Gao ou Tombouctou mais pour l'heure, personne ne s'est encore rendu à Kidal, même si les candidats des principaux partis affichent leur intention d'y aller.
Le fief touareg figure en bonne place sur les agendas de campagne. Certains souhaiteraient que la Minusma, la mission des Nations unies pour la stabilisation du Mali, sécurise leurs déplacements à Kidal. Les candidats ne s'interrogent pas seulement sur les questions de sécurité, mais aussi sur l'absence de la grande majorité de leurs partisans et militants aujourd'hui réfugiés dans les pays voisins ou déplacés à l'intérieur du pays, qui risque de mettre en péril la tenue de meetings.... suite de l'article sur RFI