Justifiant le décret du président Trump « visant à remédier à la détérioration de la situation sécuritaire au Mali », les États-Unis d’Amérique, dans une déclaration de presse de son secrétaire d’État, Michael R Pompeo, jugent de « lamentables » les progrès accomplis dans la mise en œuvre des éléments de l’accord. En conséquence, le Pays de l’Oncle décide de « travailler avec leurs partenaires et le comité des sanctions des Nations unies pour le Mali afin d’identifier ceux qui cherchent à tirer parti de l’instabilité ou à maintenir le statu quo ».
DÉCLARATION DE PRESSE
MICHAEL R. POMPEO, SECRÉTAIRE D’ÉTAT 26 JUILLET 2019
Le président Trump a signé aujourd’hui un décret visant à remédier à la détérioration de la situation sécuritaire au Mali. Les groupes extrémistes exploitent les tensions ethniques et élargissent leurs réseaux bien au-delà des frontières maliennes.
La Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies au Mali (MINUSMA) a été confrontée à plus de violence et de danger que toute autre mission de maintien de la paix de l’histoire de l’ONU. Nous saluons le travail difficile accompli par ces soldats de la paix et leurs partenaires dans la région.
Les parties signataires de l’accord de paix de 2015, tant le gouvernement que les groupes armés, ont fait des progrès lamentables dans la mise en œuvre des éléments clés de l’accord qui pourraient amener le Mali à une paix plus large et s’attaquer à de nombreux griefs poussant les citoyens maliens à la violence.
L’ordre du jour des présidents va geler les avoirs et suspendre les voyages des personnes ou entités cherchant à saper la paix, la sécurité ou la stabilité du Mali. Les États-Unis continueront à travailler avec leurs partenaires et le comité des sanctions des Nations unies pour le Mali afin d’identifier ceux qui cherchent à tirer parti de l’instabilité ou à maintenir le statu quo plutôt que d’œuvrer pour la paix et à les soumettre au plein effet des sanctions.