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Art et Culture

Rencontres photographiques de Bamako: c’est parti pour la fête des photos !
Publié le mardi 30 juillet 2019  |  Info Matin
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Le vendredi 26 juillet 2019, dans la salle des Banquets du Palais de Koulouba, s’est tenue, sous la présidence du chef de l’État, Ibrahim Boubacar KEITA, la cérémonie de lancement officiel de la 12e édition de la Biennale africaine de la Photographie.

C’était en présence des présidents des institutions de la république, les Ambassadeurs et représentants du Corps diplomatique et consulaire accrédités ; du délégué général et des Commissaires et Co-Commissaires de la Biennale africaine de la photographie.

La 12e édition, qui consacrera le 25 anniversaire de cet événement culturel, se déroulera, du 30 novembre 2019 au 31 janvier 2020. L’événement culturel est organisé par le Gouvernement, à travers le ministère de la Culture avec le soutien de l’Institut français.

Les Rencontres de Bamako sont la principale manifestation consacrée à la photographie contemporaine et aux nouvelles images en Afrique. Le thème de cette 12e édition est : « STREAMS OF CONSCIOUSNESS » ou « COURANTS DE CONSCIENCE ».

Les rencontres de Bamako auxquelles la France est associée, depuis sa création, il y’a 25 ans, ont atteint l’âge de la maturité. Cette édition se veut plus malienne, de sa production de la cinétographie au tirage photos et aux encadrements seront réalisés au Mali et par des Maliens « Tous les ingrédients sont présents en conséquence pour faire de cette 12e édition un événement exceptionnel », a souligné Joël MEYER, l’Ambassadeur de France au Mali. Son pays, a-t-il fait savoir, est fier et entend rester toujours un partenaire réel de cet important événement de la vie culturelle du Mali.

Les « Rencontres de Bamako » sont une plateforme de découverte, d’échanges et de visibilité́, qui constituent une opportunité de révéler des photographes africains de talent, à travers cette exposition. C’est aussi un temps d’échanges entre le public malien et les professionnels d’images du monde entier.

Pour ses initiateurs, c’est aussi une manière également de démocratiser encore un peu plus la dynamique de la photographie, cet art visuel qui change notre regard sur le monde en regardant vers demain.

En sa qualité de Coordinateur pour l’Union africaine du patrimoine, des arts et de la culture, le président IBK a encouragé les jeunes talents de la photographie au Mali à assurer la relève des précurseurs maliens de la profession.

Appréciant, à juste valeur la photographie, IBK a exprimé toute sa fierté à l’endroit de certain de ses compatriotes qu’il a qualifiés de références et d’écoles pour la jeune génération malienne et panafricaine de la photographie. Il s’agit de : Seydou KEÏTA et Malick Sidibé. Parlant de la photo, IBK affirme : « c’est fabuleux comme invention, pouvoir marquer les instants qui ne se répèteront plus jamais, saisir l’instant, mais c’est génial et puis aussi fixer un visage, un souvenir très net qui hélas n’est plus, c’est vous dire le pouvoir de la photographie ».

Cet événement présente une mosaïque des cultures maliennes :

Sonhray, Bozos, Peulh, Sarakolé, Bobo, Soninke, Arabe, Tamacheq, Dogon, Sénoufo, comme pour dire aux photographes d’Afrique et du monde que le Mali reste et restera debout.

En tout cas, il ne fait l’ombre d’aucun doute pour le ministre de la Culture, N’Diaye Ramatoulaye DIALLO, qui estime que la tenue de cette édition montre que notre pays est debout sur les remparts culturels.

Malgré l’immensité des défis multiples et multiformes, notre pays, selon le ministre DIALLO, reste debout sur 7 remparts culturels : le Sinjiya, le Badenya, le Kalemeya, le Jiguiya, le Sinankuya, et enfin le Maaya.

Elle a tenu à saluer du président de la république dont le leadership a permis au gouvernement d’engranger des résultats probants. Parmi lesquels, l’institutionnalisation du fonds pour la cinématographie ; l’initiative de la Loi sur la propriété intellectuelle, qui a permis, pour la première fois au Mali, de verser aux artistes des droits annuels d’une valeur de 900 000 000 F CFA ; le lancement du Fonds africain pour la Culture, la ratification de la Charte de la renaissance culturelle par vos pairs, etc.

Par Abdoulaye

OUATTARA
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