Hier lundi 29 juillet, les 235.410 candidats répartis entre 1.863 centres ont esquissé l’examen de fin d’année scolaire 2018-2019 du Diplôme d’étude fondamentale (D EF) du Mali. Pour cette première journée, les candidats interrogés ont estimé que les épreuves étaient abordables. Quant aux centres d’examens sillonnés, nous nous sommes rendus compte que des cas d’absence et des mesures particulières font surface par rapport à l’année dernière.
C’est parti pour l’examen de fin d’année scolaire 2018-2019 au Mali. Hier lundi 29 juillet, les premières épreuves des 235.410 candidats du DEF ont commencé dans les 1.863 centres du pays. Se focalisant sur les propos des candidats interrogés, les sujets de la première journée étaient abordables. Selon le président du centre de Kalaban-Coura I, Marc Dembélé, les épreuves ont commencé à l’heure indiquée (8H00).
« Tout se passe bien ici. Les sujets donnés aux candidats étaient dans le programme. Ils n’étaient pas hors programme scolaire. Mais on ne peut se mettre à la place des élèves pour dire qu’ils étaient effectivement abordables. Les candidats n’ont quand même pas été paniqués par les sujets », raconte notre interlocuteur. Pour lui, le centre d’examen de Kalaban-Coura I dispose 329 candidats répartis entre les centres. « Il n’y a pas eu de grands changements cette année, c’est la même instruction », annonce M. Dembélé qui déclare : « Mais l’accès a été particulièrement mis cette année sur la vigilance ».
Pour Issa Diaouraga, candidat du centre d’examen de Kalaban-Coura I, « les épreuves étaient faciles, j’ai pu les traiter. Moi mon souhait est que les élèves ne doivent se découragent pas. Ils doivent écrire ce qu’ils connaissent. Et ne doivent pas copier ou voler en salle d’examen ».Pour sa part, le candidat Mohamed Kanté, du même centre, évoque le fait que deux sujets au choix ont été soumis aux candidats. « On a pu traiter celui de notre choix. Les sujets étaient abordables. Si ça continue comme ça, je suis optimiste que tout le monde pourra réussir », poursuit-il.Pour le président du centre de Sabalibougou D.CAP de Bacodjicoroni, Souleymane Ballo, avant l’heure impartie (8H00), tous les surveillants étaient sur place. Puis ils ont commencé à faire la vérification des cartes d’identités des candidats bien avant l’heure.
« Certes je ne suis pas candidat, mais je pense que les sujets étaient abordables ».L’année dernière, dit-il, « il y avait 25 candidats par salle. Mais cette année, il y a 30 candidats par salle. Sur les feuilles d’examen, il y a eu peu de changements cette année. On y a précisé le statut de chaque candidat. C’est-à-dire, mentionner s’ils sont candidats libres (CL) ou réguliers. ».Pour lui, une large sensibilisation des candidats a été faite cette année pour éviter des cas de fraude dans les salles. « Chez nous, 270 candidats répartis entre 9 salles avaient été prévus. Mais on a 255 inscrits parmi lesquels 22 sont malheureusement absents », explique Souleymane.
Le président du centre I de Sabalibougou, Souleymane Sangaré, s’est prononcé de la sorte : « Pour le moment, il y a du calme. Les épreuves ont commencé à l’heure exacte ». Au sujet du changement de cette année, il précisait : « À la veille, on pressentait une fuite de sujet chez des candidats. Mais contrairement à leurs attentes, des sujets différents de ceux qu’ils pensaient sont venus. Je salue les autorités à ce stade, puisque la fuite du sujet décourage les surveillants ».Dans mon centre, poursuivait M. Sangaré, il y a 254 candidats répartis entre 9 salles.
Malheureusement, il y a 15 absents. Toujours selon les explications de Fatokoma Koné, président du centre de Kalaban-Coura sud I, seulement, un surveillant absent a été remplacé par le CAP. Sans quoi, dit-il, toutes les épreuves ont bien commencé. Pour lui, les sujets étaient en rapport avec des thèmes d’actualité auxquels les candidats devraient s’y attendre. « Dans mon centre, il y a eu beaucoup de changements cette année. L’année dernière, il y avait plus de centres que cette année. Ils ont réduit le nombre de centres.
Ce qui fait que cette année, je suis avec 12 salles. Une première par le CAP. Au maximum, on avait six ou sept salles, mais cette année on est allé jusqu’à 12 ».Dans ce centre de Kalaban-Coura sud I, 334 candidats répartis entre 12 salles étaient inscrits. Au total, 3 absents ont été listés par Fatokoma Koné et ses 14 surveillants.