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Face à l’affairisme de la famille du présidentielle: Le silence coupable du peuple malien
Publié le mardi 30 juillet 2019  |  L’Inter de Bamako
L`arrivée
© aBamako.com par A S
L`arrivée de l`hélicoptère à l`armée de l`air de Senou
Le Ministre de la défense a rendu visite à l`armée de l`air le 17 Octobre 2016, afin de constater l`arrivé de l`hélicoptère pour le transport des troupes.
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L’affaire d’achat d’hélicoptères pour l’armée malienne vient de relever un pan des malversations à ciel ouvert de la famille du président de la République. Et chaque fois qu’un scande politico-financier éclate, le peuple malien reste silencieux face au pillage du Trésor public par une bande organisée qui a juré de mettre le Mali à genoux. A quand le réveil des Maliens?
«Lorsque j’ai été élu pour mon premier mandat, en 2013, il n’y avait aucun appareil en état de voler. Depuis, nous avons acquis auprès de la France un transport de troupes Casa et deux (02) hélicoptères Puma, lesquels, hélas, sont encore cloués au sol faute de maintenance appropriée. Lorsque je me suis rendu dans les villages martyrs, j’ai fait le trajet Bamako-Mopti à bord de notre Casa, puis me suis rendu sur la zone avec un hélicoptère de l’ONU. Je n’en étais pas très fier, même si le Mali est membre des Nations unies.»
«Les hélicoptères que nous avons achetés ne peuvent plus voler, ça marchait au début mais vraisemblablement on a un problème d’entretien depuis l’achat, je me demande si on n’a pas été floué à l’achat.»
Ces déclarations ont été tenues par le président de la République IBK, chef suprême des armées et son fils Karim Keïta, président de la commission Défense de l’Assemblée nationale du Mali, un maillon important dans l’achat d’épaves pour l’armée malienne. Elles donnent raison à l’opposition qui avait dénoncé en son temps l’achat d’hélicoptères à hors d’usage pour un pays en guerre comme le nôtre. Et enfoncent IBK et son fils dans leur gaspillage de nos maigres ressources.
Les aveux du père et de son fils sont des preuves tangibles pour le peuple malien à demander au gouvernement de s’expliquer sur cette affaire qui met en scène la famille présidentielle organisée en bandes organisées pour piller le Mali de fond en comble. Ce n’est pas la première fois que cette famille soit impliquée dans de sales affaires qui font perdre des milliards au Trésor public.
Depuis 2013, année de l’élection d’IBK, le Mali n’a connu que des scandales politico-financiers dans lesquels les membres de sa famille jouent les premiers rôles dans la surfacturation.
- Le premier scandale impliquant hommes du président est lié à l’achat de l’avion présidentiel, en 2014, une année après son élection.
- Le deuxième est l’achat d’équipements militaires. Suivra l’affaire de l’engrais ‘’frelaté’’.
Toutes ces affaires montées de toutes pièces ont permis à la famille d’IBK de se constituer un trésor de guerre à l’image de celles d’Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré (ATT), ses prédécesseurs à Koulouba. L’argent issu de ce gangstérisme économique maintient le peuple malien dans la pauvreté extrême. Il prend la destination des paradis fiscaux et à acheter le silence des hommes politiques alimentaires comme ceux qui ont rejoint le gouvernement de Boubou Cissé. Il permet aux voleurs de maintenir un luxe insolent, méprisant et un train de vie extraverti au milieu d’un océan de pauvres créé aux besoins de la cause.
Il est temps que le peuple malien se dresse comme un seul homme pour mettre fin à l’affairisme installé au sommet de l’Etat au cours duquel des milliards de nos francs sont dérobés des caisses de l’Etat.
Le silence coupable du peuple malien risque de retourner contre lui s’il ne demande pas des comptes au gouvernement. Au rythme où l’on va, il est fort probable que les salaires seront payés en retard comme au bon vieux temps du grand républicain d’IBK, le général Moussa Traoré.
Yoro SOW

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