Plébiscité à la magistrature suprême du pays, le président IBK a été une grande déception. Jamais un Etat n’a bénéficié d’autant de solidarité internationale que notre pays, sous son règne. Malheureusement, il n’a jamais su traduire cette solidarité internationale en action cohérente, pour une sortie rapide de cette crise et la reconstruction du pays. Avec son goût démesuré pour le luxe, il s’est permis d’acheter un avion de luxe pour survoler la misère, de plus en plus noire, dans laquelle sa gestion chaotique, anarchique, hasardeuse et calamiteuse, à coups de surfacturation, a plongé son peuple. Insensible à la souffrance des Maliens, c’est sous IBK que nous venons d’apprendre que c’est un Gabonais, Habib Sylla, qui est à la tête du Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME). Dans une interview, il a affirmé avoir été contraint par les autorités gabonaises à renoncer à sa nationalité malienne et son Gabonais est Georges N’Goye. Et malgré cela, Koulouba lui offre un passeport diplomatique. Il agît en qualité de diplomate malien sans la nationalité malienne. Et comment voulez-vous qu’il défend les Maliens de la Diaspora. Cela n’est-il pas le comble de l’inacceptable. Comme peut-on permettre cela ?
Eh oui, IBK le permet bien, puisque c’est ce dernier qui a battu campagne auprès de la diaspora malienne pour sa réélection en 2018. On comprend aisément qu’Habib et IBK s’en foutent des Maliens de l’extérieur. Raison pour laquelle certains de nos ambassades n’ont pas accès à nos compatriotes à l’étranger. Cela est gravissime ! Que font alors nos ambassades, si elles ne peuvent pas accéder à nos compatriotes de la diaspora. Nos autorités reconnaissent l’expulsion de migrants maliens par les autorités algériennes, angolaises dans des conditions inhumaines, telles des bêtes, auxquelles d’ailleurs on donnerait à boire et à manger.
A cela s’ajoute, récemment, le mauvais traitement infligé aux Maliens vivant en Algérie, en Mauritanie et en Libye. Face à cette situation dramatique, le gouvernement est resté inerte. Gardant un silence de cimetière, il n’a même pas osé demander publiquement des explications à l’ambassadeur de ces pays, en poste à Bamako, encore moins rappeler publiquement les nôtres en poste dans ces pays. Idem pour le Haut conseil des Maliens de l’extérieur dirigé par le Gabonais Habib Sylla qui s’en fiche des conditions des Maliens de l’extérieur. Le HCME est un machin soutenu par le pouvoir IBK.
Un pouvoir qui vient une fois de plus de prouver ses limites, son incapacité à faire respecter le Mali, à mettre en avant le Mali et les Maliens d’abord, et son mépris pour cette couche de nos populations pauvres et analphabètes. Les gouvernements successifs au cours du Président IBK ont opté pour la continuité dans un pays pourtant en crise, faisant fi des réformes et changements indispensables.
Nos ambassades sont muées dans leur mission classique de solliciter des aides extérieures et de mendicité, utilisant la misère et la pauvreté des Maliens comme fonds de commerce. Nos représentations diplomatiques ne doivent plus continuer à œuvrer de façon méprisante pour nos compatriotes à l’étranger qui ont besoin d’assistance administrative pour le respect de leurs personnes et de leurs biens.