En prélude des épreuves du Diplôme d’Etudes Fondamentales, DEF, le ministre de l’Education nationale, Dr Temoré Tioulenta, s’est entretenu avec la presse et les acteurs de l’éducation pour le bon déroulement des examens de fin d’année. C’était le jeudi 25 juillet 2019, dans son ministère.
Après avoir épargné l’école d’une année blanche, c’est le souci d’une meilleure évaluation qui anime les autorités de tutelle du secteur de l’éducation. C’est dans cette perspective que le ministre de l’Education nationale a rencontré les hommes de média pour faire l’état de la situation de la tenue des examens.
D’entré en jeu, le ministre Tioulenta a félicité l’ensemble des acteurs de l’éducation pour leur engagement constant pour la résolution de la crise qui menaçait l’année scolaire. Une victoire qu’il a attribuée à tous les Maliens. Car, chacun a joué un rôle important dans cette crise, affirme Dr Temoré Tioulenta. D’abord, les enseignants qui ont laissé tomber certains points de leurs revendications. Ensuite les notabilités qui, à leur tour, sont intervenues dans la médiation. Et enfin le gouvernement pour avoir payé l’intégralité des salaires de la période de grève des enseignants. C’est pour le bonheur du pays que tous ont laissé leur égo pour parvenir à un terrain d’entente, estime le ministre.
Pour lui, l’année scolaire est sauvée. Car, dit-il, pratiquement tous les programmes sont achevés partout et les dernières évaluations ont eu lieu grâce à la prorogation de l’année. Ce qui a comblé les trois à quatre mois de manque de cours, précise-t-il.
En ce qui concerne les examens, le ministre de dire que le calendrier est rigoureusement accepté. Il reste à parvenir à organiser des examens propres. Pour ce faire, le ministre souhaite l’engagement de tous. Ainsi, invite-t-il les enseignants, les parents d’élèves, les surveillants de n’interférer dans le devoir des candidats lors des épreuves. « Que nul ne vienne tromper, influencer ou déranger les candidats », met-il en garde.
Notons que 235 410 élèves participent au DEF cette année, selon le directeur du centre des examens et concours. Ils sont repartis entre 1863 centres composés de 9 379 salles, indique-t-il.
Le secrétaire général du ministère de l’Education de rassurer que les enfants réfugiés à l’intérieur comme à l’extérieur du pays à cause de la crise examineront tous et à tous les niveaux. A ses dires, le ministère a bénéficié d’un fonds pour la cause par l’UNICEF.
Oumar SANOGO