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Engagement du Service social de la Police nationale dans la lutte contre les VBG : Le travail de titan du Commissaire principal Assitan Traoré
Publié le mercredi 31 juillet 2019  |  Le Pays
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Depuis sa nomination à la tête du Service social de la Police nationale, le Commissaire principal de police Assitan Traoré ne cesse de multiplier les initiatives afin d’expliquer les différentes prestations offertes par son service toujours ignorées par la majorité des policiers. C’est au cours d’une rencontre qu’elle a bien voulu nous entretenir sur les objectifs, les missions et les perspectives du Service social de la Police nationale notamment l’engagement de son service à lutter contre les VBG.
Selon elle, dans sa mission d’assistance, le Service social de la Police nationale a créé un Centre holistique afin de prendre en charge les victimes suite à des Violences basées sur le genre (VBG). A l’en croire, les prestations du centre viennent compléter  le travail déjà effectué par le projet «Ligne verte VBG», initié depuis 2014 par  la Police nationale en partenariat avec l’ONU-Femme.
A ses dires, l’objectif général de cette structure est de contribuer à la prise en charge des cas de violences basées sur le genre (VBG) et toutes autres violences de nature à nuire au bien-être des personnes et leurs biens. Et de poursuivre que de façon spécifique, le centre vise à assurer la couverture effective des cas des VBG référée par « la Ligne verte » et les autres structures d’accueil et d’écoute de victimes ; permettre l’autonomisation socio-économique des personnes en difficultés notamment   les femmes et les enfants ; mobiliser les ressources humaines, financières et logistique pour permettre des prises en charge ; éduquer  et sensibiliser les victimes  pour permettre  une réinsertion sociale graduelle et sécurisée; pouvoir référer en sécurité les victimes vers les structures médicales appropriées en cas de besoin ; entretenir un canal de communication d’aide aux victimes de VBG ; organiser les activités conduisant à l’autonomisation des survivantes.
Elle a saisi l’occasion pour évoquer les forces du centre. Car, selon elle, le centre est un endroit sécurisé, de confidentialité et une structure adéquate pour la sensibilisation. S’y ajoute la gratuité du service couplée de la volonté et de l’engagement d’un personnel compréhensif.
Pour finir, elle a précisé qu’elle envisage, entre autres, de: rendre le centre fonctionnel 24/24, réinstaurer la confiance entre la police et sa population, donner une grande visibilité au centre, réduire considérablement  la souffrance des victimes survivantes, amener celles-ci à briser le silence et  à dénoncer. « Nous comptons également rapprocher la police à la communauté, renforcer la capacité  des victimes.  Aussi, nous avons des programmes de réinsertion selon leurs besoins spécifiques comptons et renforcer la capacité du personnel chargé de la gestion des cas de VBG.
Mama PAGA
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