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Confédération des sociétés coopératives des producteurs de coton : Les compagnons de Bakary Togola assurent bien sa défense
Publié le vendredi 2 aout 2019  |  Le Pays
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de lancement de la campagne agricole 2017-2018 de l`Office du Niger.
M`Bewani (Région de Ségou), le 17 juin 2017. Le Ministre de l`Agrculture, Dr Nango Dembélé a, en présence du président de l`Assemblée Permanente des Chambres d`Agriculture du Mali (APCAM), M. Bakary Togola et du PDG de l`office du Niger M. Mamadou Mbaré Coulibaly, procédé au lancement de la campagne agricole 2017-2018 de l`Office du Niger
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Depuis quelques semaines, des informations incriminant le président de la Confédération des sociétés coopératives des producteurs de coton (C-SCPC) et président de l’APCAM, Bakary Togola, inondent les réseaux sociaux.
Si l’ex-responsable administratif et financier, Fadiala Coulibaly accuse son patron de l’avoir licencié « abusivement », les compagnons de Bakary Togola, membres de la Confédération nient cette allégation et apportent des précisions. Leur argument : Fadiala Coulibaly a été recruté au compte du Projet d’appui à l’amélioration de la gouvernance de la filière coton (PASE II) qui a pris fin depuis décembre 2018. Donc il n’a pas été victime d’un licenciement « abusif ».

Les membres de la Confédération des sociétés coopératives des producteurs de coton (C-SCPC) sont beaucoup remontés contre leur ex-responsable administratif et financier, Fadiala Coulibaly, qui, selon eux, mécontent d’être remercié à la fin du projet pour lequel il a été recruté, mène une campagne de « dénigrements » contre leur président, Bakary Togola. En effet, dans un reportage réalisé par nos confrères de Cherifila TV, les membres de la C-SCPC ont, tour à tour, expliqué le contexte de recrutement du nommé Fadiala Coulibaly et celui de son licenciement.

L’honorable Tchassé Coulibaly rompt le silence, dément les accusations contre Bakary Togola et la Confédération et accuse Fadiala Coulibaly de dénigrements. Il affirme que leur désormais ex-collaborateur, Fadiala Coulibaly, a été recruté au compte du Projet d’appui à l’amélioration de la gouvernance de la filière coton (PASE II) pour une période de 5 ans et a été remercié à la fin dudit projet. « Tous ceux qui ont été recrutés au compte de PASE II ont été remerciés à la fin du projet. Fadiala n’est pas le seul à être remercié. Les autres ont accepté de partir, mais lui, non », a-t-il laissé entendre. Pour ce membre de la Confédération, leur président, en licenciant Fadiala à la fin du projet, n’a fait que respecter que les clauses du contrat.

Concernant la plainte de Fadiala Coulibaly pour « licenciement abusif », l’honorable Coulibaly exprime son étonnement : «Je me demande comment Fadiala peut porter plainte contre nous. Il n’est pas dans notre Conseil d’administration ». Pour lui, le président de la Confédération, Bakary Togola, est victime de dénigrements de Fadiala qui n’a pas su digérer la fin de son projet.

Quant au président de la fédération Fanga Wachiwen, il affirme que le sieur Fadiala Coulibaly n’a aucun lien avec l’Union. « Fadiala a été embauché au compte du projet en 2014. Il n’a pas été embauché au compte de l’Union. Rien ne le lie à l’Union. Tout ce qu’il a géré est en rapport avec le projet. Il ne connait rien de notre organisation. Il ne peut donc pas parler de la mauvaise gouvernance au sein de notre organisation », précise-t-il. Comme son prédécesseur, M. Seydou Coulibaly soutient que le projet a pris fin en décembre 2018. « Le consultant un international, un Béninois ; la secrétaire, tout le monde a été remercié à la fin du projet. C’est lui, Fadiala qui a refusé de partir », révèle-t-il. Ce propos du président de la fédération Fanga Wachiwen est soutenu par le président de la filière coton de Koutiala et San qui a affirmé devant les hommes de médias : « Fadiala a été recruté dans un projet de 5 ans. C’est le projet qui a pris fin. Mais je ne vois pas pourquoi on veut en faire un débat. Tous ceux qui ont été recrutés au compte du projet PASE II ont été remerciés, il n’est pas le seul »

Très remonté, le secrétaire général de la Confédération des sociétés coopératives des producteurs de coton (C-SCPC) et président de la Fédération de Kita, Soulba Mady Keita fustige le comportement peu orthodoxe de leur ancien collaborateur, Fadiala Coulibaly. Pour lui, même à la fin de PASE II, C-SCPC a, par solidarité, payé Fadiala durant six mois. « Le projet a pris fin en décembre 2018, mais on a continué à le payer jusqu’en juin 2019. Nous l’avons payé durant six mois par solidarité », précise le Kitois.

Le président de la Fédération de Niena a, dans son intervention, insisté sur la bonne volonté du président de la Confédération de maintenir le nommé Fadiala jusqu’à la fin du projet PASE II. Parlant de la mauvaise gouvernance dont leur président est accusé, le ressortissant de Niena affirme que Faladia confond deux choses. « Fadiala a confondu l’argent de PASE II et celui de notre Confédération. Ils sont différents. PASE II est un projet de l’État en appui aux cultivateurs de coton », explique-t-il.

Mamadou Fase Fomba, président de la Fédération Fanga Wachiwen, affirme que c’est Fadiala, lui, qui « se promenait avec le chéquier du PASE II », et non Bakary Togola. « Fadiala Coulibaly a été recruté le 1er aout 2014 comme responsable administratif et financier dans le projet d’appui à l’amélioration de la gouvernance de la filière coton (PASE II) qui a pris fin en décembre 2018. Tous ceux qui ont été recrutés dans le cadre de ce projet ont été remerciés sauf Fadiala qui est resté six mois après », explique Raimon Dansoko, coordinateur de la Fédération. Aussi, déplore-t-il, que Fadiala ait violé les clauses du contrat en divulguant les secrets qui lui étaient interdits de révéler.

En tout cas, même si beaucoup accusent le patron de l’APCAM de « licenciement abusif », il a le soutien total et massif des membres de la Confédération qui estiment d’ailleurs qu’il est victime de dénigrements d’un individu qui n’a pas su digérer son licenciement à la fin du PASE II.

Boureima Guindo

Source : Le Pays
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