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Alhousseini Abba Maïga propose un nouveau système de gouvernance
Publié le dimanche 14 juillet 2013  |  Le Reporter




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Après avoir donné le ton de sa campagne dans la coquette cité historique de Nioro du Sahel, le dimanche dernier, le plus jeune des candidats en course au fauteuil présidentiel, Alhousseini Abba Maïga, porte-étendard du parti Panafrik, était l’invité de l’émission politique «Face au Micro». Celle-ci a été diffusée mercredi 10 juillet 2013 en direct du siège de Campagne de Panafrik sis à Sotuba.

Cette émission est diffusée sur Radio Salam en collaboration avec l’Arabi communication. Les vingt-huit candidats à l’élection seront invités sur son plateau un à un pour présenter leur projet de société pour le Mali. Pour ce premier numéro, le candidat de Panafrik, Alhousseini Abba Maïga, en a profité pour décortiquer son projet de société, en présence massive des militants et militants de Panafrik.

Dans son projet de société, Alhousseini Abba Maïga propose d’instaurer un nouveau système de gouvernance basé sur les réalités culturelles du Mali. Il s’agit d’un nouveau système à la fois politique, économique et social basé sur une théorie appelée «l’Affranchisme». Lequel est une théorie basée sur la libération des énergies et des intelligences de l’homme par l’affranchissement de ce dernier et par la libération de l’Etat des cadres et repères prédéfinis par le colonisateur.

Pour M. Maïga, «l’Affranchisme» vient corriger le socialisme aveugle qui va jusqu’à tuer l’individu en pensant naïvement que sans individu il peut y avoir de façon pérenne une société de production en cohésion, ainsi que le capitalisme aveugle qui tue le social en développant un excès d’individu. À en croire le plus jeune des candidats en course à la présidentielle de ce 28 juillet, l’Affranchisme propose une société profondément solidaire, d’entraide et d’assistance mutuelle. Mais aussi un citoyen plus libre, une économie de libre échange et de libre entreprise. L’Affranchisme suppose en outre une société de créativité basée sur ses propres forces et ouverte sur le monde. Au final, l’Affranchisme consiste à libérer les énergies et les intelligences du peuple pour asseoir une production de souveraineté afin d’affranchir notre économie du joug des puissances modernes et des institutions de Breton Wood. Par ailleurs, Panafrik opte pour un Affranchisme panafricaniste qui est axé sur le développement des valeurs africaines et la référence à l’expérience africaine.

L’ambitieux projet de société de Panafrik accorde une place de choix à la restauration de l’Etat et le renforcement de l’Etat de droit ; la restauration de l’Unité nationale en passant par la restauration de la paix. Les quatre grandes réformes structurelles du candidat de Panafrik seront orientées vers la construction de l’homme malien par la refondation du système éducatif ; la construction d’une économie solide et créatrice de richesse. Il entend aussi bâtir une défense nationale souveraine par la construction d’une armée moderne, et enfin développer une diplomatie nouvelle axée sur le renforcement de l’intégration sous-régionale et africaine.

Parmi les dix mesures concrètes du candidat de Panafrik, figurent notamment la décentralisation de l’Enseignement supérieur à travers la construction des Pôles de développement universitaire par région ; la restauration de la prestigieuse université de Sankoré à Tombouctou ; la création d’une Banque de l’entreprise pour stimuler l’entreprenariat jeune ; la désurbanisation des casernes en vue d’éloigner le militaire du cadre civil ; la construction du plus grand Musée africain dénommé la Maison de l’histoire…

Seyni TOURE

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