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Service social de la police nationale : Le Commissaire principal Assitan Traoré s’engage dans la lutte conte les VBG
Publié le samedi 3 aout 2019  |  Aujourd`hui
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Depuis sa nomination à la tête du Service social de la Police nationale, le Commissaire principal de police, Assitan Traoré, ne cesse de multiplier les initiatives afin d’expliquer les différentes prestations offertes par son service toujours ignorées par la majorité des policiers. C’est au cours d’une rencontre qu’elle a bien voulu nous entretenir sur les objectifs, les missions et les perspectives du Service social de la Police nationale, notamment l’engagement de son service à lutter contre les VBG.

Selon le Commissaire principal Assitan Traoré, dans sa mission d’assistance, le Service social de la Police nationale a créé un Centre holistique afin de prendre en charge les victimes survivantes des Violences basées sur le genre (VBG). A l’en croire, les prestations du centre viennent compléter le travail déjà effectué par le projet “Ligne verte VBG”, initié depuis 2014 par la Police nationale en partenariat avec l’Onu-Femmes. A ses dires, l’objectif général de cette structure est de contribuer à la prise en charge des cas de violences basées sur le genre (VBG) et toutes autres violences de nature à nuire au bien-être des personnes et de leurs biens. Et de poursuivre que de façon spécifique, le centre vise à assurer la couverture effective des cas des VBG référés par “la Ligne verte” et les autres structures d’accueil et d’écoute de victime ; permettre l’autonomisation socio-économique des personnes en difficulté, notamment les femmes et les enfants ; mobiliser les ressources humaines, financières et logistiques pour permettre les prises en charge ; éduquer et sensibiliser les victimes pour permettre une réinsertion sociale graduelle et sécurisée; pouvoir référer en sécurité les victimes vers les structures médicales appropriées en cas de besoin ; entretenir un canal de communication d’aide aux victimes de VBG ; organiser les activités conduisant à l’autonomisation des survivantes.

Elle a saisi l’occasion pour évoquer les forces de ce centre. Car, selon elle, le centre est un endroit sécurisé, de confidentialité et une structure adéquate pour la sensibilisation. S’y ajoute la gratuité du service couplée à la volonté et de l’engagement d’un personnel compréhensif.Pour finir, elle a précisé qu’elle envisage, entre autres, de rendre le centre fonctionnel 24/24, réinstaurer la confiance entre la police et sa population, donner une grande visibilité au centre, réduire de façon maximale la souffrance des victimes survivantes, amener celles-ci à briser le silence et à dénoncer. “Nous comptons également rapprocher la police à la communauté, renforcer la capacité des victimes. Aussi, nous avons des programmes de réinsertion selon leurs besoins spécifiques et renforcer la capacité du personnel chargé de la gestion des cas de VBG”, a-t-elle conclu. Boubacar PAÏTAO

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