SociétéCollectif des associations pour le développement de Djanguinébougou : Un appel pressant aux hautes autorités pour la réparation de la voie Chérif Ousmane Madani Haïdara
Le collectif des associations pour le développement de Djanguinébougou a organisé, le jeudi 25 juillet dernier, un sit-in à l’entrée de Djanguinébougou, pour empêcher les usagers d’avoir accès à la route. Cette action était placée sous la houlette du coordinateur du CADD, Fofana Moussa, en présence de nombreux membres et sympathisants du collectif.
Pour alerter les autorités du Mali sur la dégradation de la route (connue sous le nom) de Chérif Ousmane Madani Haïdara, guide spirituel de l’association Ançar-dine internationale, les jeunes membres du CADD ont décidé de manifester leur indignation. Face à cette situation durement vécue par les usagers, ils ont décidé de poser un acte plus visible, en organisant ce sit-in pour bloquer la voie, en servant de barrage « humain ».
Dans sa déclaration luminaire, M. Fofana a précisé ceci : « Nous sommes un collectif pour le développement de notre quartier. Qui parle du développement parle de voie goudronnée (bitumée) naturellement. Comme vous le savez, car Djanguinébougou n’a qu’une seule voie d’accès ». Avant de déplorer : « Il y a plus de 4 ans que ce goudron n’est plus en bon état. Ça crée toujours des désagréments, des accidents, mais aussi le cas de pertes en vie humaine est perpétuel sur cette route ».
« Par ailleurs durant ces 4 ans nous avons tapé à toutes les portes pour attirer l’attention des autorités compétentes du pays, leur expliquer la situation. Malgré tout cela, chaque année on nous fait des promesses comme quoi nos doléances seront prises en compte, mais elles restent non satisfaites; tandis-que le nombre des pertes de vie humaine n’a cessé de diminuer », a-t-il indiqué. Avant de préciser : « cette opération de coup de poing (sit-in) est une manière pour nous d’exprimer notre indignation aux autorités du pays ».
Selon lui, cet axe est beaucoup emprunté ; plus de quatre quartiers traversent Djanguinébougou. Malgré le désagrément causé, c’est (sit-in) un mal nécessaire et le message a bien passé.
« Une autorité est mise en place pour écouter les administrés ; ça sert à quoi d’être administrateur si les administrés ne sont pas contents, car nous ne demandons pas de l’argent, ni de l’or, juste la réparation du goudron et la nécessité d’élargir le pont qui donne l’accès entre Banconi Razel et Djanguinébougou », a-t-il conclu.