Coproduite par l’agence de communication « Spirit Mccan » et la télévision nationale, ORTM, le 2è numéro de l’émission « au cœur de l’économie malienne » a été enregistré le mardi 30 juillet dernier au Mémorial Modibo Keïta. Selon les invités, « la filière riz », thème de l’émission, plus de 90 % des populations de la sous-région consomment du riz au quotidien.
« Au cœur de l’économie malienne » a pour objectif de poser tous les problèmes qui peuvent aider à la promotion de l’économie malienne.
Après le décor planté par Ninian Alou Traoré, place au débat. Comment le riz est-il produit au Mali ? Comment se fait la commercialisation et la distribution ? Le prix riz local est-il abordable pour les consommateurs maliens ? Ce sont là, entre autres, questions auxquelles ont tenté d’apporter des éclaircissements, Oumar Tamboura, directeur national adjoint de l’Agriculture ; Souleymane Diallo, directeur de l’usine R2eme ; Issa Sissoko du groupe Modibo Keita ; Mamadou Kinta, vice-président de la Redecoma, ainsi que d’autres invités.
Selon les intervenants, plus de 90 % des populations de la sous-région consomment du riz au quotidien. Le Mali avec une production de riz à 3 millions de tonnes l’année dernière, expliquent les experts, est le deuxième pays producteur après le Nigeria, en Afrique de l’Ouest.
Cependant cette production reste en dessous des attentes car les potentialités en termes de terre irrigable et de disponibilité ne sont pas comblées. En effet, l’Office du Niger produit près de 50 % du riz irrigué et son potentiel reste à a environ 2 millions d’hectares de terre irrigable. A ce jour, moins de 150 000 hectares sont aménagés.
Pour les spécialistes invités, le riz malien a un goût « indiscutablement bon », mais il coûte plus cher que les riz importé. Donc, les Maliens préfèrent acheter ce qui est abordable (riz importé). Une grande perte pour l’Etat malien. Les participants ont fait des propositions pour promouvoir la production locale et permettre à la population d’accéder au riz à un moindre coût.
Par ailleurs, pour enrichir le débat, d’autres personnalités venues suivre l’émission ont apporté leurs contributions, dont entre autres, le ministre de l’agriculture, le président du patronat, des directeurs de banques…