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« Facebookan »: affaire du bébé amputé; le ministre veut-il étouffer l’affaire ?
Publié le lundi 5 aout 2019  |  Info Matin
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© aBamako.com par A S
Lancement du projet ATLAS
Le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé a présidé la cérémonie de lancement du projet ATLAS, le 20 Juin 2019.
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La détresse et la tragédie indescriptibles d’un père anéanti par l’amputation d’un enfant, l’angoisse des pensionnaires d’hôpital de référence de troisième ordre en passe de devenir un mouroir, les promesses chimériques chaque fois exhibées par les autorités sanitaires quant aux sanctions… La chronique de l’affaire, la nouvelle de Gabriel Touré, est un mouvement indignation et de colère qui risque d’aller loin si l’on ne prend garde.

Tout est parti de la vidéo qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux où le père du bébé de quelques jours amputé du bras relate les circonstances de la tragédie. « Le traitement d’une affection respiratoire a abouti à une amputation du bras de mon premier fils », explique-t-il impuissant.

Le syndicat écarte la faute médicale, la direction demande des explications au service pédiatrie. L’opinion crie au scandale obligeant le ministre en vadrouille à Mopti à ordonner des investigations pour situer toutes les responsabilités. Avant d’assurer qu’aucune faute ou négligence avérée ne sera tolérée. Le ministre qui a tranquillement poursuivi sa mission comme si de rien n’était a-t-il convaincu ?

Largement débattu au cours du week-end, c’est le sujet de notre Facebookan de ce lundi 5 août 2019.

Kondy Fofana :

C’est rigolo et surtout irresponsable de la part d’un ministère qui ne fout rien pour la santé de la population. Le bloc opératoire du CHU-GT a été à l’arrêt pendant 8 mois, le ministère peut nous dire combien de personnes ont perdu de la vie à cause de ça et qui doit être puni ?

Le point G n’opère pas régulièrement depuis plus d’un mois à cause de gaz, à qui la faute ? À Kati la buanderie ne marche pas, le bloc opératoire est à l’arrêt intempestif. Soyons adeptes de garder le silence quand on n’a rien à dire, sinon on jacasse monsieur le ministre et actuellement vous jacassez.

Cheick Ould Albina

Pourquoi vous insistez sur le «avéré» ? Est-ce une façon de mettre en doute les gens qui critiquent ce service et cet hôpital ? C’est simple : que le ministre se déguise en simple patient et vienne se faire consulter. Il vivra lui-même l’expérience.

Adama Togola

Des syndicats qui n’ont pas l’amour de leur job, si ce n’est le bien matériel. C’est dommage.

Kambéné Keita :

Merci de la promptitude de votre réaction qui vous honore et à travers vous monsieur le ministre tout le gouvernement.

Le problème de Gabriel Touré, au-delà de cette forte interpellation, requiert la prise de mesures radicales dont la plus forte serait une décision de démolition pure et simple afin d’ériger un CHU digne de notre temps dans un délai maîtrisé.

Il faut orienter toutes vos énergies dans ce sens, car toute autre décision (notamment une réhabilitation ou rénovation) ne serait que perte de temps et dilapidation d’importantes ressources financières. Bien sûr pour suppléer le décrochage du Gabriel Touré pendant la période des travaux, il vous faudrait ouvrir urgemment l’hôpital Mohamed VI pour les enfants et prendre des mesures d’accompagnement pour les autres hôpitaux et Cscom.

En définitive, pour remédier aux problèmes de ce bric à broc appelé hôpital, il vous faut un plan Marshall pour faire ériger un vrai hôpital digne de ce nom avec toutes les normes qui y sied.

Abdoulaye Coulibaly

Investigations, investigations, fameuse méthode sans résultat efficace et approprié. Sur des problèmes simples à situer les responsabilités et les résoudre en un clin d’œil, on passe toute une semaine, voire des mois à tergiverser.

Abba Abba :

En moins de 4 heures, on peut identifier, auditionner les auteurs. Il y a un service de garde, de contrôle et de permanence. Il y a un responsable du service néonatal, de l’urgence, de nutrition ainsi qu’un chef du département pédiatrie. Donc, si on veut trouver les responsables, c’est vite. Les parents des victimes vivent aussi sans oublier les auteurs de l’ordonnance, l’infirmier chargé des injections.

Tounkara Cheickna :

Nous devrions avoir confiance à Mr SIDIBE Michel Hamala. C’est du jamais vu dans le système de santé au Mali. Il y a beaucoup de frustrations et nous n’avons aucune notion de la responsabilité médicale.

Ce qui fait aujourd’hui que 67% des agents socio-sanitaires passent devant un juge tous les jours. Les administrateurs ne tiennent plus de la compétence de quelqu’un pour lui confier des tâches, tout est relationnel au Mali et cela s’ajoute la coloration politique.

Le Ministre ne doit pas donner le temps au personnel socio-sanitaire d’être corrigé par la population, car cela se passera devant un juge. Tout acte que nous posons aujourd’hui, nous devrions regarder derrière nous et c’est propre dans tous les domaines.

Dani Danioko :

Les gens sont malins. C’est quand on leur reproche leur négligence qu’ils parlent de conditions de travail, alors que pour leur gombo ils font le meilleur. Parlez plutôt de négligence. Dans toute activité humaine, il y a des règles de bon sens et de prudence auxquelles on doit se conformer avant tout. Et le médecin est tenu de s’y soumettre (arrêt Hacynte Boulanger 1862). Ce fait nous rappelle exactement les faits de l’arrêt Thouret Nauroy depuis 1835, qui aboutit exactement à l’amputation du bras du malade. Que les responsabilités de sanctions et d’indemnisations soient toutes engagées.

Citoyen Patriote Du Mali

On n’a pas besoin de long discours disant des investigations qui dureront des années. Mais, on a besoin des actions urgentes par exemple des appareils à la pédiatrie pour sauver les malades, y compris les bébés.

Ras Douc

Ce n’est pas en renvoyant 11 personnes qu’on peut nous soulager. On veut que justice soit faite. Je suis un homme qui a dénoncé cette tuerie.

Ibaruch Maiga

C’est aujourd’hui que le gouvernement se lève pour chercher des solutions à ces problèmes, tandis que ces pratiques existaient depuis longtemps (il y’a rien de sérieux dans ce pays).

Sidy Mohamed Dembélé :

Rigolo. Qu’est-ce que vous voulez que les médecins fassent ? Cette pédiatrie manque de tout. Elle accueille 10 fois plus que sa capacité. C’est faire insulte à nos pédiatres du CHU Gabriel Touré que de dire de telles énormités….

Réglez les préalables : condition d’accueil des bébés et des enfants en détresse, plateau technique digne de ce nom, espace pour les mamans. Les médecins, les infirmiers et autres aides-soignants travaillent dans des conditions exécrables…» Cette annonce purement politique, n’avait pas lieu d’être»… Le Mali a plutôt besoin d’un Hôpital Pédiatrique Monsieur le Ministre.

Abdoulaye Coulibaly

Il ne faut pas essayer de noyer le poisson, c’est une faute du personnel soignant qui doit être sanctionnée comme tel.

Sidy Mohamed Dembélé

Visiblement tu n’as rien compris. On sanctionne quand on a soi-même tout mis en place.

Fatoumata Sow :

Il faut garder Profil bas! Il y a en marre des justificatifs. Cela fait 20 ans qu’il y a des plaintes contre l’hôpital, sa gestion, son hygiène et son personnel. Rien n’y fait. On continue de narguer les usagers avec arrogance pendant ce temps nos proches perdent la vie. Vous croyez quoi ou vous voulez une incitation à la violence. Cela ne saurait tarder.

Djene Diabate

Le Ministre de la santé Mr Sidibé est Humain et un Grand homme.

Hamsatou Cissé

Qu’il équipe d’abord les hôpitaux.

Abdoulaye Coulibaly

Un hôpital de référence nationale qui n’a ni bloc opératoire disponible ni de service d’imagerie ni de laboratoire d’analyse. On se croirait dans un dispensaire de Bafoulabe…

Alhouss Touré :

Moralité : même si c’est un seul enfant qui est amputé pour ces raisons, l’alerte a eu le mérite de mettre au grand jour les pratiques et les réalités de cet important établissement hospitalier de notre pays. Il ne reste à espérer une réaction diligente et appropriée de nos décideurs, pour que la qualité des soins dans notre pays puisse connaître une amélioration.

Il faut que nos autorités comprennent que notre revenu ne nous permet pas de nous faire soigner à l’extérieur. Qu’elles veuillent bien penser à la situation de la majorité des Maliens. Wassalam!
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