La mairie du district de Bamako a organisé, en collaboration avec le groupe de suivi budgétaire et ses partenaires, dans ses locaux, un atelier de restitution de son exercice budgétaire 2018, ce vendredi 2 août 2019, en présence de M. Founè DEMBELE, secrétaire général de la Mairie ; de Mme DIAWARA Jeannette BAH, directrice financière et matériel de la mairie du district. On y notait également la présence des représentants de la société civile, ainsi que des partenaires techniques et financiers.
L’ouverture des travaux de cette restitution était co-présidée par Mme DIAWARA Jeannette BAH et M. Founè DEMBELE.
L’objectif de cette session était d’informer sur les paiements des taxes et impôts et les réalisations qui ont été faites des fonds par les élus.
Dans son intervention, Mme DIAWARA Jeannette BAH, a informé que le budget annuel 2018 était de 43 milliards 244 millions de francs CFA. Elle a rappelé que loi exige des élus, à travers un compte administratif chaque année, après la clôture de l’exercice, de faire la restitution des ressources mobilisées et les réalisations qui ont été faites, à travers les recettes recouvrées en faisant étatdépenses prévues dans le budget annuel programmé. La directrice financière a fait savoir que le taux d’exécution de budget était de 75 % en 2018. Elle a saisi l’occasion d’interpeller la population à contribuer au développement de leur cité. Car, selon elle, on ne peut pas demander à un élu local de travailler tant que les taxes et les impôts ne sont pas payés par les citoyens. Pour la directrice financière et du matériel, sans les taxes et impôts, les ressources sont insignifiantes par rapport au développement des collectivités territoriales. Personne ne viendra faire ce pays à notre place, a-t-elle martelé. Mme DIAWARA Jeannette BAH a insisté pour le paiement des taxes et impôts qui permettent de construire les écoles, les centres de santé et l’approvisionnement en eau potable dans les collectivités.
Pour sa part, M. FounèDEMBELE, secrétaire général de la mairie du district, a ajouté que la législation malienne en matière de décentralisation exige des ordonnateurs des budgets communaux de faire le compte-rendu du budget qui a été accordé à l’issue d’un débat public. Parce que, souligne-t-il, la population entend voir la réalisation de ses préoccupations insérée dans le budget. C’est en quelque sorte, un exercice démocratique.
Au-delà de cette restitution, le secrétaire général de la Mairie a fait savoir que les préoccupations restent toujours dans la collectivité. Il a expliqué que très généralement les populations ne sont pas tellement enclines à payer les taxes et les impôts qui participent naturellement à la réalisation des projets initiés par la mairie du district. Il a plaidé pour que la mairie demande seulement le minimum de payement des taxes et impôts, malgré que ce soient des droits civiques. Tout citoyen doit s’acquitter de son devoir, a-t-il conclu.