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« Facebookan »: Dogon-Peulh, après les accrocs, l’Accord
Publié le mercredi 7 aout 2019  |  Info Matin
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Le Premier ministre, le Dr Boubou Cissé a bouclé, ce mardi sa deuxième visite de 5 jours dans les régions de Ségou et Mopti. Parmi les faits marquants de cette visite : le renforcement du dispositif sécuritaire et l’accord de paix et de non-belligérance signé entre les chasseurs et les groupes d’autodéfense peulh. « Accord de Mopti » ou « Accord-Boubou », le document signé ce dimanche en présence du Chef du gouvernement suscite beaucoup d’espoir, mais aussi des commentaires.

Pour les « rabat-joie » de l’espérance, c’est une diversion de plus du régime qui ne règlera rien du tout. Il est à la limite un aveu d’impuissance voire de culpabilité du pouvoir qui pactise ainsi « avec ses propres milices ». Il ne s’agit donc rien de plus qu’une illusion de paix. Balayant ces sempiternels pessimismes, les partisans de la paix au nombre desquels beaucoup de ressortissants de ces régions se réjouissent de cette prémisse de paix. Ensemençant, par appel, le désir de paix et de la cohésion sociale, ils sont tout aussi nombreux à saluer le Premier ministre « pour toutes les actions qu’il a accomplies dans la résolution des conflits entre nos frères peuhl et Dogon ». Plus que jamais, après tous les accrochages et accrocs enregistrés dans cette partie du centre et au nord, les Maliens aspirent à la réconciliation, la paix et la stabilité. Puisse-t-il en être ainsi. En attendant, le Facebookan de ce mercredi 7 août 2019, vous fait le point des échanges sur cet accord.

Andre Alain Adama Dembele : Alors, on appelle comment ces accords-là ? Accords de Mopti ?

Sidiki Koné : Moi je ne comprends pas et ne comprends plus ce pays, le moment que SBM était chef de gouvernement, Boubou n’était pas au pouvoir ? Ouvrons nos yeux, la politique malienne est « yelebougou» Maliens, Maliennes, méfions-nous de ces hommes politiques, et pensons à nos familles.

Ergoly Togo : Courage et bonne chance pour cette initiative de paix que nous défendons tous.

Force est de reconnaître que les instigateurs seraient à Bamako et à l’extérieur du pays, mettant dos à dos des frères qui ont vécu ensemble, depuis des centaines d’années.

Donc, ne les perdons pas de vu.

Sekou Yalcouye : De la fantaisie, puisque des dogons sont égorgés au même moment parce qu’ils sont tout simplement dogon. Le Premier ministre Boubou Cissé doit démissionner impérativement.

Maiga Cheik Maiga : En tout cas, bon vent à M. Cissé, nous fondons tant d’espoir à notre seuil pont barrage qui vraiment contribuera sans doute au développement de toute la boucle du moyen Bani et principalement de la ville de Djenné.

Souleymane Kone : Il faut que la paix revienne chez nous. Nous ne méritons pas cette situation désastreuse.

Mamoudou Natama : Merci, le vivre ensemble est la chose hautement humaine que les communautés doivent mettre en partage. La faculté humaine a tout son sens. Que Dieu gratifie cet accord.

Poutine Zana Pinotié : Le seul moyen d’unifier ce pays, c’est la bonne gouvernance, sans quoi tout serait vain.

Amadou Diarra : Espérons que chacun respecte son engagement monsieur le PM.

Ibrahim Kayentao : Un Mali qui avance avec du sang neuf et noble.

Bakary Kiabou : On remercie l’ensemble des postes ministériels qui ont abouti à la réussite d’un dialogue inclusif afin que le conflit inter communautaire soit banni dans le plus bref délai. Mais on en a assez maintenant de beaux discours et paroles, si une fois, ils arrivent à transformer ceux-ci en actes concerts, cela ferait plaisir à tout citoyen quelque soit sa position géographique dans le pays.

Fabrice Yatassaye : Je dis vraiment merci au Premier ministre pour toutes les actions qu’il a accomplies dans la résolution des conflits entre nos frères peuhl et Dogon, plus que jamais, nous voulons la paix et la stabilité au Mali.

Inna Guindô : Mettre les Maliens dans les meilleures conditions est la première préoccupation des plus hautes autorités maliennes, vraiment le Mali a de la chance d’avoir des hommes comme ça et je suis sûr que des solutions vont être trouvées pour les Maliens, car cette auto gare est la preuve vivante que ce gouvernement travaille.

Merkel Bijou : Le Mali vient de très loin et nous devons savoir que beaucoup de choses nous unissent que ce qui nous sépare, aimons-nous entre nous comme on a toujours fait parce que seule cette beauté qui fera de nous les bâtisseurs du Mali meilleur. Alors chers parents, amis, frères, sœurs, chefs religieux et coutumiers nous sommes face à l’histoire et je n’ai aucun doute que nous garderons cette magnifique caractéristique malienne qui est la cohésion, le dialogue et surtout de vivre ensemble.

Mohamed Seck : Merci M. le PM, être sur le terrain est la meilleure solution pour voir et régler la crise. Bon vent.

Aziz Vladimir Poutine Diallo : Oui, à la paix pour toujours !

Daouda Traore : vive la paix au Mali merci M. Cissé

Moussa Sarre : Il y en a qui détruisent, mais d’autres vont toujours construire.

Tahirou Diakité : Félicitation au PM pour ses actions de paix et de cohésion sociale.

Samba Gassama General : C’est un signe rassurant.

Nouhoun Keita : vives félicitations à vous. Prions le Tout Puissant pour le retour définitif de la paix et de la cohésion sociale au Mali.

Mohamed Ag Mohamed Elmoctar : On nous prend pour des cons peut-être ; il n’y a pas de conflit.

Il y a des terroristes, dénommés souvent «individus non identifiés « qui sévissent dans la zone. Et il y a des Donso qui se sont érigés en défenseurs du peuple (leur peuple) et commettent des exactions sur tout ce qui n’est pas leur peuple.

Donc, s’il y a un accord, ce n’est qu’entre le Mali et ses propres milices, ce qui signifie que le problème est loin d’être résolu.

Mohamed Togola : Qui sont les groupes d’autodéfense ? Donc, les dozos ne sont pas des groupes d’autodéfense ? Je pensais que le conflit était entre les dozos et les groupes terroristes. Appelez le chat par le chat.

Zeidane Traore : Je pensais que les dozos étaient des groupes d’autodéfense. Je suis perplexe là. Sinon, qui sont les agresseurs ? Qui agresse qui ? Qui se défend de qui ? Je pense qu’il faut faire attention aux mots, aux termes employés. Venant de la primature, cela m’inquiète.

Ibrahima Guindo Attention, aux mots et à leurs emplois. S’il y’a au Mali et aujourd’hui des groupes d’autodéfense dans les régions de Ségou et de Mopti, ce sont des chasseurs, Dozos en premier lieu. Donc, pas dozo à part, et groupe d’autodéfense à part. Surtout que de l’autre côté leurs soi-disant défenseurs restent invisibles.

Enoque Dembele : Si chacun est sincère tant mieux. Mais si c’est pour agrémenter une visite officielle, je reste hésitant.

Aziz Vladimir Poutine Diallo : Que Dieu nous préserve la paix et la cohésion sociale.

Mel Masseda : Dozos, groupes d’autodéfense je ne suis pas sûr qu’il y ait une différence entre les dozos et les groupes d’autodéfense. Les dozos sont une confrérie et sont pratiquement dans chaque village et hameau du Mali. Donc, je suis confus.

Berthe Ibrahim : C’est les soldats blancs qui sont en train de vous massacrer. Sinon, aucun conflit entre nous. Vive le Mali inchallah le jour va venir.

Chaka Sidibé : Dieu seul sait combien cette rencontre a couté encore au budget national !

La seule solution pour le retour de la paix au centre comme au nord est la présence des Famas dans ces zones, une chose qui ne mérite même pas de négociations.
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