L’aménagement de la Rue 224 de l’Hippodrome, en Commune II, était au centre d’une réunion, lundi dernier, à l’Hippodrome extension. Convoquée par un certain nombre de jeunes du Quartier, cette réunion devrait être l’occasion de connaître l’avis de la population sur ce projet. Cependant la réunion a tourné court, suite aux divergences entre les parties. Un affrontement a été évité de justesse entre les partisans et les opposants au projet.
Si la mairie de la Commune II, sous la houlette du Maire Cheick Abba NIARE, multiplie les rencontres pour expliquer le bien-fondé de l’aménagement de la Rue 224 de l’Hippodrome qui va aboutir au bitumage de ladite Rue avec des caniveaux, certains jeunes menés par Mountaga FOFANA, un jeune leader de l’Hippodrome extension, ne sont pas restés les bras croisés.
À leur tour, ils ont organisé une rencontre le lundi dernier autour de ce projet, non seulement pour connaître l’avis de la population, mais aussi, donner leur point de vue. Il ressort de cette rencontre que si ces jeunes ne sont pas contre le bitumage de la Rue, ils ont par contre des appréhensions par rapport aux caniveaux qui seront réalisés.
« Notre quartier (Hippodrome extension) se trouve dans un bas-fond ; donc avec la construction de ces caniveaux, notre quartier sera considéré comme un dépotoir des eaux usées dans la mesure où aucune mesure n’a été prise en amont pour faciliter l’écoulement de ces eaux usées une fois arrivées au niveau de l’Hippodrome extension » a soutenu Mountaga FOFANA. Avant de poursuivre : «je n’ai rien contre le Maire, mais mon souci c’est la défense des intérêts des populations».
Selon M. FOFANA, la seule urgence qui vaille au niveau de son quartier, en cette période hivernale, est le curage du marigot qui longe le quartier de l’Hippodrome extension. Car, dit-il, chaque saison des pluies, l’eau déborde du lit du marigot et cause d’énormes dégâts dans les maisons environnantes. «C’est pourquoi je suis farouchement contre ce projet», s’est-il justifié.
Cependant, au cours de cette rencontre un certain nombre de jeunes ont à leur tour parlé du bien-fondé du projet.
En tout cas la rencontre a été très houleuse et n’a pu arriver à terme pour la simple raison que les deux camps voulaient en venir aux mains, suite à des divergences de vues sur le projet.