Hier, mercredi 07 août 2019, le chef de file de l’opposition malienne, l’honorable Soumaïla Cissé, président de l’Union pour la République et la démocratie (URD) a reçu dans son cabinet sis au quartier Badalabougou de Bamako, le chef de file de l’opposition Guinéenne, Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG (Union des forces démocratiques de Guinée). Au cours de la rencontre entre les deux personnalités, plusieurs sujets ont été abordés dont la situation politique de la Guinée Conakry, la situation sécuritaire de l’Afrique plus particulièrement le Mali et bien d’autres sujets.
«J’ai reçu ce mercredi 7 août 2019, Monsieur Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG et Chef de File de l’Opposition guinéenne. En sa qualité de Vice-président de l’Internationale libérale dont nos deux partis sont membres, Monsieur Cellou Dalein Diallo était venu s’enquérir des nouvelles de notre parti. Nous avons profité de cette occasion pour échanger sur les défis qui s’imposent à la sous-région et sur la situation politique de la Guinée. La rencontre s’est terminée par une visite guidée des locaux de mon Cabinet », a souligné le chef de file de l’opposition malienne, l’honorable Soumaïla Cissé à l’issue de la rencontre. Le chargé à la communication au cabinet du chef de file de l’opposition malienne, Nouhoum Togo est encore plus explicite. Selon lui, l’opposant Guinéen, Cellou Dalein Diallo, est à Bamako pour rencontrer les militants de son parti UFDG. « Dans sa mission, il devrait rencontrer les libéraux au Mali dont l’URD de Soumaïla Cissé, le Parti pour le développement économique et la solidarité (PDES) et le Parti citoyen pour le renouveau (PCR) de Ousmane Ben Fana Traoré », a-t-il dit. Et d’ajouter qu’au cours de la rencontre, la situation politique de la Guinée à travers la révision de la constitution, l’élection municipale a été évoquée. Pour Nouhoum Togo, les deux personnalités ont discuté également de la nouvelle monnaie régionale (ECO) actuellement en projet. « Ils ont échangé de la situation de la crise en Afrique surtout le cas Malien et la bande Sahalo-Saharienne. Parce que pour eux, cette crise peut s’étendre dans d’autres pays comme la Guinée », a conclu le chargé de la communication du cabinet du chef de file de l’opposition malienne.