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Ras Bath, le cheval de Troie de l’opposition ?
Publié le jeudi 8 aout 2019  |  SOLONI
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© aBamako.com par Momo
Point de presse du collectif pour la Défense de la République
Bamako, le 23 octobre 2014 au carrefour des jeunes. Le CDR, lors d` un point de presse, a demandé que justice soit faite sur l’affaire de surfacturation sur les achats de l’avion présidentiel et des équipements militaires.
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En faisant référence à la controverse titre de l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique « Moi ou le chaos » attribué à Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition malienne lors de la campagne présidentielle 2018, le journal Soloni avait bel et bien écrit dans ses colonnes les intentions obscures et malveillantes de l’opposition dite républicaine qui, à travers Ras Bath, avait pour mission de déstabiliser le régime et ce, par tous les moyens. A défaut d’accéder à la magistrature suprême, l’homme semblait être inscrit dans la déstabilisation.

Des marches bien calculées
A l’époque, on se souvient encore que l’opposition suivait volontiers la société civile dans ses différentes marches de protestation contre notamment la mauvaise gouvernance mais c’était juste pour gagner la confiance de celle-ci avant de pouvoir mettre en œuvre sa stratégie frauduleuse. Il s’agit là également pour lui de gagner plus d’électorat pour être élu président de la république.
Aveuglée par la volonté de diriger, il fallait arriver au pouvoir par tous les moyens y compris déstabiliser le régime en place. Pour cela, elle (l’opposition) avait tout calculé. Malgré les interdictions des différentes marches par le gouvernement, Soumaila Cissé et ses alliés n’hésitaient pas à sortir massivement pour tenir tête au pouvoir. L’objectif était visiblement de se servir de la réaction peu orthodoxe du régime pour rentrer en conflit avec celui-ci et mettre la paix fragile qui existe en péril. Les démarches étaient claires et prévenaient la théorie du Chaos. Les intentions de l’opposition en ayant Ras Bath comme allié « L’ivresse du pouvoir s’est tellement emparé de l’homme ces dernières années, qu’il serait prêt à tout pour accéder à la présidence surtout quand cela lui parait comme la dernière chance », propos évoqués dans notre article à cette époque montrait que le chef de fil de l’opposition donnerait tout pour avoir le pouvoir tant rêvé. Alors, il s’allia à Ras Bath qui n’avait aucune expérience politique mais demeure tout de même un bon déstabilisateur. Et c’est justement sur ce talent du « guide » autoproclamé et de sa bande que le champion comptait pour arriver à ses fins. Ras Bath était programmé pour exécuter le chaos de Soumi le champion qui dit pourtant aimer sa patrie.
Ainsi, l’opposition et la foule de Ras Bath étaient prêtes désormais à descendre dans la rue et mettre en œuvre le scénario ivoirien. Sinon comment comprendre qu’avant même la proclamation des résultats du deuxième tour, l’opposition estime avoir remporté les urnes en exprimant cette expression par une joie qui dépasse tout entendement : cortège jusqu’au domicile du président de la république, vuvuzela, coup sifflet… ? La méthode était connue : contester d’avance les résultats de la cour. Malgré toutes ces malversations savamment orchestrées, Soumi perd et IBK est réélu pour son second mandat.

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