Pendant que l’attention de la communauté nationale et internationale est focalisée sur les 4e et 5e régions en proie à une insécurité sans précédente, la Coordination des mouvements armés (CMA), prépare l’après-référendum pour prendre le contrôle effectif de la région de Tombouctou, après celle de Kidal mise sous coupe réglée.
Ce schéma expansionniste nécessite une réorganisation de la Coordination au niveau régional pour prendre en charge la gestion de la Région, dans tous ses volets : administratif, défense, développement… Le processus est enclenché puisque l’on apprend de bonnes sources qu’une réunion préparatoire de la Commission d’organisation a été convoquée, le lundi 5 août dernier, Dina Ould Daya.
À l’ordre du jour de cette première réunion : le lieu de la future rencontre devant décider des modalités de mise en œuvre du projet de la Région, la date de la rencontre et la mise en place des sous-commissions d’organisation.
À l’issue de la rencontre préparatoire de Tombouctou, rapportent nos sources, les commissions de différents volets ont été nommées de même qu’un secrétariat général de la CMA pour la région, afin de commencer les travaux dans la perspective des assises dont ont été fixées aux 1er, 2 et 3 septembre 2019, à Ber.
Après ces points, fait-on savoir, les sous-commissions ont été mises en places : Défense et sécurité, organisation matérielle, finance.
Le Secrétariat général, dont les membres sont Attaye Ag Mohamed, Sid Ahmed Ould, Md Aly Ag Mattahel, est présidé par Mohamed Ould Mahmoud.
À cette occasion, il a été également décidé de faire la première rencontre de compilations des sous-commissions, le 21 août 2019.
En attendant, fait-on savoir, la commission d’organisation matérielle en relation avec les secrétaires généraux et le secrétariat sont chargés de faire une évaluation du nombre de participants ; concevoir un plan d’organisation assorti de la qualification des besoins en hébergement, transport et prise en charge, énumérer les difficultés organisationnelles de la CMA suivi d’une proposition.
Pour la commission défense, sa mission sera d’évaluer les besoins de sécurisation de la rencontre et de la zone, identifier les points à discuter sur le plan de la défense et de la sécurité.
Quant à la commission finance, elle aurait fait savoir qu’il ne faudrait compter que sur ses propres moyens. C’est pourquoi, rapportent nos sources, il sera demandé aux participants de la région de Tombouctou de se prendre en charge ; les ressources qui feront l’objet de levée de fonds devant être utilisées pour la prise en charge des délégations des autres régions.
Comme cela est d’usage, c’est le secrétariat général qui va assurer l’administration et le secrétariat de la rencontre à laquelle il est attendu approximativement 150 participants dont la clé de répartition sera communiquée dans les jours à venir.
Après leur Conférence tenue à Bourem Sidi Amar, du 23 au 24 février 2019, et parrainée par les Autorités locales, voilà à présent comment les séparatistes, depuis Bamako (où ils sont nourris, logés, soignés et véhiculés aux frais du peuple malien qu’ils vilipendent), au vu et au su du pouvoir complice de IBK, des puissances étrangères qui les soutiennent et de la MINUSMA, se préparent et s’organisent pour pérenniser la prise en otage des populations de Tombouctou (après celles de Kidal), populations qui ne leur ont jamais mandaté de parler ou agir en leur nom, à plus forte raison de ‘’structurer l’organisation de la région de Tombouctou après celle de Kidal pour la prise en charge de la Région dans tous les volets administratif, défense, économique et développement…’’. La vérité, selon une analyse du Dr Choguel Kokalla MAIGA, c’est qu’ils se préparent déjà dans les faits à imposer (dès l’adoption de la révision constitutionnelle) l’autonomie, plus tard le fédéralisme pour finir, dans quelques années, par la partition pure et simple du Mali. Aussi, exhorte-t-il les Maliens à redoubler de vigilance pour S’OPPOSER à la forfaiture et à la trahison.