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Abattage des moutons pour la Tabaski : L’Équation de la gestion des déchets
Publié le jeudi 8 aout 2019  |  L’Essor
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© aBamako.com par Androuicha
Visite du ministre Bokary TRETA à l`Abattoir Frigorifique de Sabalibougou
Bamako, le 17 octobre 2014. Le ministre du Développement Rural, Dr Bokary TRETA a effectué une visite d`inspection et de travail à l`Abattoir Frigorifique de Sabalibougou
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Les textes stipulent que l’abattage de tout animal de boucherie soit fait dans un abattoir public ou dans une aire d’abattage. Si des dérogations à ces textes existent pendant les cérémonies religieuses, l’aménagement des infrastructures d’abattage de proximité dans les quartiers peut éviter bien des nuisances

Des déchets d’abattage jonchant les sols de rues, des odeurs nauséabondes, ou encore des traces de sang d’abattage couvertes par un essaim de mouches, ce sont des images auxquelles nous sommes habitués les lendemains de fête de Tabaski. L’Aïd el-Kebir, la grande fête, est célébrée durant le dernier mois du calendrier musulman, en commémoration du sacrifice effectué par Abraham. Le Mali fête ce dimanche. C’est un évènement religieux d’une grande importance pour des millions de fidèles. La fête se caractérise donc par le sacrifice d’un bélier. Sacrifice dont l’accomplissement occasionne l’abattage en dehors des lieux déterminés par la loi.
En effet, l’abattage est régulé dans notre pays. Et l’une des dispositions qui le régit est l’article 3 de l’arrêté ministériel N° 21-99 portant interdiction d’abattage d’animaux domestiques et de vente de leurs viandes en dehors des lieux et endroits légalement autorisés. Cet article stipule que « dans le district de Bamako et partout ailleurs en République du Mali, tout abattage en dehors de l’abattoir et des aires d’abattage en tenant lieu est formellement interdit. Toutefois, des dérogations pourront être accordées à titre exceptionnel par le maire, le commandant de cercle ou le chef d’arrondissement à l’occasion de certaines cérémonies (religieuses) et sous réserve de l’autorisation de l’agent de l’inspection sanitaire ».
Ce texte qui remplace l’article 11 de la section 2 de l’arrêté interministériel N° 7028 MNRE-MSPAS, déroge aux dispositions relatives à l’interdiction. Toute chose qui permet en effet aux fidèles musulmans maliens d’abattre désormais leurs moutons de Tabaski à la maison. Mais, certaines contraintes liées à cette pratique restent toujours entières, comme les nuisances environnementales dues aux déchets d’abattage. En effet, peu sont les ménages qui acceptent de conduire leurs moutons à l’abattoir ou dans les aires d’abattage comme le prescrit l’article 3 de l’arrêté ministériel N° 21-99.
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