Un plaidoyer pour l’abandon de la pratique du mariage précoce, initié par le service local de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille et la préfecture, s’est déroulé le 22 juillet dernier à Nara, sous la présidence du chef du service de développement social, Tinzaga Koné, a constaté l’AMAP.
Financé par le Fonds néerlandais, il avait pour objectif, d’informer les communautés et les différents acteurs sur les dangers des pratiques néfastes du mariage précoce.
La définition du mariage précoce (manifestations, causes, et conséquences) dans la région de Koulikoro, les propositions de solutions dans la lutte contre le mariage précoce, l’élaboration d’une politique nationale, la mise en œuvre de son plan d’action et l’implication des leaders et autres intervenants dans la lutte contre la pratique, ont été abordées par les participants.
Dans la région de Koulikoro, 58% des adolescentes sur marient avant l’âge de 18 ans, sur un taux national de 49 %, selon les résultats d’une enquête récente.