Le directeur de l’Académie d’Enseignement de Sikasso, monsieur Sanaly Togola, joue au populisme en prenant des sanctions à l’encontre de certains enseignants pour un prétendu mauvais comportement lors de la surveillance du def 2018-2019. Les intéressés sont exclus de la correction des épreuves du D.E.F, de cette année et de la surveillance et de la correction de tout examen pendant les deux années à venir. Pourquoi on n’a pas pris des sanctions ne sont pas prises à un haut niveau?
Les épreuves du Diplôme d’Etudes Fondamentale (DEF) se sont déroulées du 5 au 7 juin. Ce que le Directeur d’Enseignement de Sikasso ignore avant que les sujets ne soient officiellement distribuer, ils ont voyagé sur les réseaux sociaux sur toutes l’étendu. Des élèves ont été aperçu nuitamment dans la capitale entrain de se dispatcher le précieux sésame. Ce scenario n’est pas une nouveauté, il se produisait tous les ans.
Ce qu’il faut retenir, c’est que ce premier test du tout nouveau ministre de l’éducation nationale est un échec lamentable pour un enseignant de son état. Cet évènement malencontreux, au lieu d’être une interpellation collective, apparait désormais comme un non évènement car le ministre est muet comme un e carpe pour donner à la fanfaronnade d’un directeur à la limite naïf qui ne comprend que cette fuite de sujets est une orchestration politique pour bluffer les bailleurs de fonds. En effet, sans donner une quelconque légitimité à la fuite des sujets, force est de constater qu’elle n’est que malheureusement la conséquence logique des maux qui gangrènent notre système éducatif, depuis des lustres, voire la gouvernance.
Le mal est là et il est même connu de tous. Au lieu de tenter de jeter l’anathème sur des pauvres enseignant à Sikasso, les humilité, le bon sens voudrait que l’on reconnaisse qu’on est tous responsables, d’une façon ou d’une autre de la complaisance qui caractérise le sommet de l’Etat.
Les fuites de sujets sont d’abord enregistrées au bénéfice des enfants des cadres du département en charge de l’Education nationale avant de se métastaser. Pour permettre aux enfants dont l’avenir à hypothéquer de crier Houpi ! Les apprenants n’ont plus besoin d’efforts pour persévérer dans les études.
Le pays est pris en otage par écoles soit disant sérieuses dans lesquelles la complaisance fait loi. Où les enseignants tout venants font légion.
La fuite des sujets, les achats de conscience étaient monnaie courante à l’approche des examens.
Les examens au Mali ont toujours été une période de vache laitière (enseignants et responsables scolaires) et de hantises pour les parents. Selon un confrère de la place pour le bac qui a débuté le 5 Août « 365 candidats avaient des sujets déjà traités ». Selon nos informations, le samedi 3 août 2019 aux environs dans l’après des sujets dudit examen ont été signalées dans plusieurs endroits de la capitale et sont procuré à 75.000FCFA par matière.
Après le désastreux examen du Diplôme d’Etudes Fondamentales (DEF), les acteurs intouchables autour des sujets d’examen se renforcent et nullement inquiètes.
Selon le même confère : « Pour préserver l’image du régime écornée par des scandales à répétition, le ministre de tutelle aurait instruit qu’aucune allusion ne doit faite aux cas de fraudes constatés dans les différents centre d’examen du pays ».
Cette année, le département en charge de l’éducation nationale semble a menti au peuple sur son sérieux. Ainsi pour permettre « des examens propres », selon les mots du Ministre, des sanctions sont prévues, conformément aux règlementations en vigueur dans notre pays, contre tous ceux tous ceux qui s’adonneraient à des actes frauduleux à entacher.