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Centre Hospitalier Universitaire Gabriel Touré (CHUGT) Les travailleurs en grève de 72 heures
Publié le vendredi 9 aout 2019  |  L’Indépendant
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse de l’UNTM
Bamako, le 12 avril 2017 l’UNTM a tenu une Conférence de presse à la bourse de travail
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Depuis le mercredi 7 août dernier, le syndicat des travailleurs de l’Hôpital Gabriel Touré a entamé une grève de 72 heures. C’est à travers un communiqué en date du 6 août dernier que le collectif du syndicat du personnel soignant a invité ses militants, militantes et l’ensemble des usagers du CHU Gabriel Touré à observer cet arrêt d’activité qui prend fin ce vendredi 9 août.

Selon le porte-parole des syndicalistes, Djimé Kanté, cette grève est la suite logique d’une série d’activités que le comité syndical a entreprises depuis plusieurs années, à travers l’organisation des assemblées générales, des sit-in. « En mars dernier, nous avions déposé un préavis de grève. Les négociations ont abouti à la suspension et non à la levée du mot d’ordre de grève. Suite à cette suspension, des échanges ont eu lieu à long terme et, entre temps, un nouveau directeur a été nommé à l’hôpital » a-t-il fait savoir.

Avant de préciser que l’ancien directeur avait été relevé pour » mauvaise gestion « . » Le nouveau directeur est donc arrivé en avril dernier. Suite à des négociations, des engagements ont été pris, qui devraient permettre en ce temps de doter l’Hôpital Gabriel Touré de moyens indispensables pour soigner ceux qui choisissent la destination Gabriel Touré. Mais ces engagements n’ont pas été respectés. Donc, en tant que syndicat responsable, il est inadmissible pour nous que tout le temps nous soyons dans des mouvements de contestation à cause des engagements non respectés « a-t-il indiqué.

A le croire, le respect de ces engagements est le premier point du cahier de revendications. Il a aussi précisé que c’est vers la mi-juillet que les mouvements de protestation ont commencé à l’intérieur de l’hôpital.

Et d’ajouter : » Nous avons observé six jours de sit-in au cours desquels nous avons réclamé le strict minimum, le petit matériel indispensable pour le fonctionnement de l’hôpital, à savoir un simple papier. Le médecin est souvent obligé de déchirer des cartons pour prescrire une ordonnance. C’est inadmissible dans un hôpital « , a-t-il déploré. A l’entendre, même les simples bandes sont introuvables à plus forte raison l’alcool.

A cette situation s’ajoute le fait que, depuis un certain temps, il est impossible de faire des analyses élémentaires au CHU Gabriel Touré, se désole le syndicaliste.

Il a précisé que ce mouvement est un message d’abord adressé à l’opinion nationale et internationale afin qu’elle soit édifiée sur les difficultés des travailleurs de l’hôpital. Et de souligner que » nous sommes pénalisés à tous les niveaux. Même l’allocation familiale, il y a des problèmes pour l’avoir. En tant que syndicat, nous ne pouvons pas rester les bras croisés face à ces situations. Mais nous estimons aussi que ce combat que nous sommes en train de mener ne devrait même pas être le nôtre seulement, ça devrait être celui du citoyen lambda « .

Et de conclure : » nous restons ouverts au dialogue pour trouver une solution idoine ».

Yaya KANITAO

Source: l’Indépendant
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