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Journée africaine de l’état civil : Focus sur l’importance de l’acte de naissance
Publié le mercredi 14 aout 2019  |  L’Essor
2è
© aBamako.com par AS
2è journée africaine de l`état civil
La 2è journée africaine de l`état civil s`est tenue au CICB, le 10 Août 2019.
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Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation remet un ordinateur au maire de la Commune III

A l’instar des autres pays africains, le Mali a célébré, samedi dernier, la 2è édition de la Journée africaine de l’état-civil, commémorée chaque 10 août. La cérémonie de commémoration était présidée au Centre international de conférence de Bamako, par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Boubacar Alpha Bah. C’était en présence du directeur national de l’état-civil, Dr Abdoulaye Alkadi Baby, du maire de la Commune III, Mme Djiré Mariam Diallo, de la représentante de l’Unicef, Rozeline Araman et de la présidente du Parlement des enfants, Badiallo Sow.

Le thème retenu pour cette journée était : «Des actes de naissance pour tous : une nécessité pour la protection des droits humains et la promotion de l’inclusion». Ce thème, selon la représentante de l’Unicef, est porteur d’espoir dans un pays comme le Mali où en dépit des gros efforts consentis, près de 25% des nouveau- nés ne sont toujours pas déclarés à l’état civil à leur naissance et plus de 55% des enfants déclarés dans les délais légaux ne disposent pas d’acte naissance. Par ailleurs, a indiqué Rozeline Araman, aujourd’hui, des milliers d’enfants dans les régions affectées par la crise que traverse le pays depuis 2012 vivent sans acte de naissance pour des raisons indépendantes de leur volonté. «Le droit à l’identité, c’est le premier droit de l’enfant. Tous ces enfants sans acte de naissance se retrouvent dans une situation d’exclusion : ils deviennent invisibles et courent le risque d’apatridie», a expliqué la représentante de l’Unicef.

Prenant la parole, la présidente du Parlement des enfants a indiqué que pour une meilleure protection des enfants contre divers dangers et différentes vulnérabilités actuelles, le point de départ est de leur garantir le droit à une identité, une nationalité qui sont tous du domaine de l’état civil. Badiallo Sow a invité les décideurs à prendre des mesures pour faciliter l’accès aux pièces d’état civil pour tous les enfants dans le besoin et particulièrement les enfants ayant perdu les leurs lors des catastrophes récentes (inondations) et les situations sécuritaires forçant le déplacement de la population. Après avoir remis des cadeaux (six ordinateurs et huit motos) aux communes du district et des régions, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a estimé que l’acte d’état civil n’est pas seulement quelque chose qui est occidental. «Même chez nous dans certaines sociétés, vous êtes identifié et le jour de votre arrivée est marqué d’une pierre blanche», a rappelé Boubacar Alpha Bah.
Pour lui, les données de l’état civil sont utiles pour concevoir les écoles et les centres à venir, comment gérer l’ensemble du territoire national et faire la bonne planification.

Une bonne planification, selon le ministre Bah, suppose «qu’on a de bonnes données d’abord sur la démographie, sur les ressources humaines et ensuite maintenant les autres ressources vont suivre, d’où l’intérêt de l’état civil».
Le ministre Bah a mis en garde ceux qui oublient de faire identifier leurs enfants. Les risques sont grands même s’il y a le recours au jugement supplétif. «Aujourd’hui, nous voyons les conséquences pour ceux qui ont refusé de faire le RAVEC ou qui ont voulu se rajeunir ou changer d’identité», a-t-il insisté.
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