«Créer suffisamment de richesse et dans la durée». Tel est le thème développé à travers sa 5e proposition par le candidat du parti Yéléma, Moussa Mara, à l’endroit des Maliennes et Maliens lors d’une conférence de presse. C’était le vendredi 12 juillet 2013 au QG situé au quartier du fleuve.
Le futur candidat a centré sa proposition sur trois axes. Il s’agit en premier lieu d’une gouvernance économique et financière au service de la création de richesse et de l’autonomie du pays. Pour le second, il se propose de doter le pays d’infrastructures adéquates vers un développement durable. Le dernier est un soutien à la ruralité pour assurer à l’avenir l’équilibre du pays.
Avec ce sous-thème, le conférencier s’engage à relancer l’économie de manière urgente et mettra l’accent sur des actions de relance qui auront plusieurs dimensions à savoir : l’indemnisation et le soutien économique d’urgence à l’endroit des entreprises affectées par la crise. Il décide de multiplier et diversifier la création de structures de micro crédits et faciliter l’obtention des prêts en soutenant les initiatives locales de collaboration entre les acteurs économiques, les collectivités et les institutions de financement.
« Notre politique budgétaire se fera à la lumière de certains principes majeurs dont une partie est rappelée dans le paragraphe précédent. Ces principes allient la responsabilité (prise en compte des options de base de la préparation du Budget de 2013 et des engagements internationaux du pays) avec volontarisme qui doit nous permettre de contenir nos déficits tout en engageant des initiatives qui devraient relancer le pays sur le chemin d’une croissance économique saine. Au sujet du deuxième sous-thème, Moussa Mara a préféré privilégier les infrastructures économiques (routes en provenance ou à destination des zones de production et de consommation, équipements marchands et artisanaux) qui devront générer des revenus.
Il promet à travers son dernier sous-thème de soutenir la définition du plan décennal de l’agriculture tel que prévu par la loi d’orientation agricole.