L’insécurité est grandissante dans le quartier de Sotuba-ACI. Les responsables de l ’Association pour le développement et l’assainissement de Sotuba-ACI (Adas) l’ont affirmé au cours d’une assemblée générale tenue le week-end dernier dans le quartier de Sotuba. Après avoir informé les autorités policières qui sont demeurées sans réaction, les responsables de l’Adas ont décidé de prendre ses responsabilités par la mise en place d’une brigade de veille sur le quartier.
Sur le plan sécuritaire, rien ne va plus dans le quartier de Sotuba-ACI. Les responsables de l’Association pour le développement et l’assainissement de Sotuba-ACI (Adas) l’ont affirmé le week-end dernier au cours d’une assemblée générale. Selon le secrétaire à l’information de l’Adas, Bakary Diarra, la sécurité des habitants du quartier de Sotuba-ACI est devenue très préoccupante aujourd’hui.
En effet, expliquera-t-il, il ne passe pas de jour sans que les détenteurs d’engins à deux roues ne soient victimes d’attaque à main armée. Mêmes ceux qui partent à la mosquée pour la prière de l’aube ne sont pas épargnés par les criminels, a-t-il ajouté. La stratégie des bandits consistent à braquer le conducteur en le retirant d’abord son engin avant de lui tirer une balle.
Quand des individus sans foi ni loi ont sauvagement assassiné le gardien de la mosquée du quartier et emporter sa moto, ils ont saisi le commissariat du 12e arrondissement, qui n’a trouvé mieux que de téléphoner à un individu pour lui demander si ces gens avaient enlevé une moto dans le secteur « sous-entendu un gang ».
Les responsables de l’Adas sont restés stupéfaits. Comme pour dire que leur salut n’est pas pour demain. Face à cette situation cruciale, les responsables de l’Adas ont décidé de prendre leurs responsabilités. Désormais, une brigade de veille pilotée par les jeunes sera mise en place dans le quartier pour faire face à la question sécuritaire.
Pour son président, Amidou Siby, les autorités communales et policières ont été tous informées de cette insécurité grandissante à Sotuba-ACI, mais rien à faire, car personne n’en fait son problème. Et nul n’ignore les infrastructures qu’abrite ce quartier de Bamako. Il a rappelé que les forces de sécurité sont là pour veiller sur la sécurité des personnes et de leurs biens.
Ben Dao