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Pourquoi le procès du chef des putschistes de 2012 au Mali tarde-t-il à reprendre?
Publié le mardi 20 aout 2019  |  sputnik news
Capitaine
© Autre presse par DR
Capitaine Amadou Sanogo
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Au Mali, le procès d’Amadou Haya Sanogo, chef des putschistes de 2012, et de ses compagnons accusés d’assassinat de militaires, devait reprendre en 2017, mais il se fait toujours attendre. Les parties civiles, la défense et un politologue joints par Sputnik attribuent ce retard à des raisons politiques. Le gouvernement reste muet sur le sujet.

Le débat sur «l’affaire Amadou Haya Sanogo», du nom du chef des putschistes au Mali de 2012, a été relancée fin juillet quand Cheick Mohamed Chérif Koné, magistrat et président de l’Association Malienne de Procureurs et Poursuivants (AMPP), a accusé le gouvernement d’être à l’origine du retard à la reprise de ce procès, excédé que ses pairs soient régulièrement mis en cause au sein de l’opinion.

«Toute la responsabilité du retard dans la tenue du procès d’Amadou Haya et autres incombe au seul gouvernement de la République du Mali. Ce dossier, brûlant pour le politique, n’a rien de spécial ou de “sorcier” pour les magistrats. Il aurait dû connaître un dénouement rapide et salutaire si la volonté du gouvernement y était. C’est à lui d’en assumer la responsabilité, devant l’opinion publique nationale et internationale, et non à la Justice d’y répondre», a déclaré le chef de l’AMPP dans un entretien au journal privé malien L’Indépendant diffusé le 30 juillet 2019. Il en a transmis la copie intégrale à Sputnik.

Une déclaration qui a suscité des réactions de nombreux acteurs impliqués dans le dossier ou de leurs porte-parole, mais pas du gouvernement malien. Les tentatives de Sputnik pour joindre le ministère de la Justice sont demeurées vaines jusqu’à ce jour. Studio Tamani, un programme radiophonique diffusé par «plus de 70 radios partenaires à travers le Mali», a expliqué que Malick Coulibaly, le ministre malien de la Justice, a décliné ses sollicitations, expliquant qu’il «ne souhaite pas faire des commentaires à ce stade du dossier».

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