L’Association des maires francophones (AMF) a dépêché dans notre capitale, le jeudi 11 juillet 2013, une mission dirigée par le Maire de Dakar, Président de l’AMF Zone Afrique, Kalifa Ababacar Sall.
Objectif, rencontrer les autorités maliennes pour s’enquérir du cas de privation de liberté du Maire du District de Bamako, membre de l’AMF, Adama Sangaré. M. Sall était accompagné du Secrétaire général du CGTLU-A (Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique), Elong Mbassi Jean-Pierre.
Au terme de cette importante mission, le Maire de Dakar, qui est aussi le Président de CGTLU-A, Kalifa Ababacar Sall, a confié à la presse que l’objet de sa mission était de s’enquérir auprès des autorités maliennes des tenants et aboutissants des charges retenues contre le Maire de Bamako, Adama Sangaré.
Il a ensuite souligné que cela faisait deux mois qu’Adama Sangaré s’est vu privé de sa liberté. «Nous sommes donc venus pour voir, auprès des autorités, les conditions de son élargissement. Les rencontres que nous avons eues avec les autorités maliennes nous ont permis de beaucoup échanger. Nous leur avons fait savoir que les charges qui pèsent sur Adama Sangaré ne doivent pas amener à une privation de liberté. Les autorités se sont engagées à faire preuve de diligence afin de vite boucler ce dossier. Nous sommes confiants», a-t-il affirmé.
Même son de cloche du côté du Secrétaire général des Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique, qui, pour sa part, ajoutera que son organisation attend impatiemment les résultats de cette mission. «Nous avons insisté sur le fait qu’il faut qu’Adama Sangaré recouvre sa liberté, afin de reprendre ses fonctions de Maire».
Réagissant à la question de savoir quel jugement de valeur il portait sur cette affaire, Kalifa Ababacar Sall a déclaré que la mission avait beaucoup insisté, à Koulouba, sur la nécessité d’un statut pour les élus, afin que ces derniers ne soient plus jetés en prison comme de vulgaires criminels.