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Exécution de l’accord de paix au Mali: Annadif souligne l’importance de s’entretenir avec l’Algérie
Publié le vendredi 23 aout 2019  |  aps
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© aBamako.com par Momo
Ouverture de la Conférence d’entente nationale
Bamako, le 27 mars 2017 le président IBK préside la Conférence d’entente nationale au palais de la culture
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Le Représentant spécial du secrétaire général des Nations-unies pour le Mali et chef de la Minusma, Mahamat Salah Annadif, a souligné jeudi à Alger, l’"importance" de s’entretenir avec les responsables algériens sur l’évolution de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, avant les Assemblées des Nations-unies en septembre prochain.

"Nous nous acheminons, en septembre, vers les Assemblées des Nations-unies, et c’est extrêmement important pour nous de nous entretenir avec les responsables algériens sur l’évolution du processus de rétablissement de la paix et de la stabilité au Mali", a déclaré à la presse M. Annadif, à l’issue d’une séance de travail avec le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, élargie, par la suite, aux délégations des deux parties.

Il a, à ce propos, expliqué que les discussions avec la partie algérienne s’inscrit dans le cadre "des échanges réguliers entre les Nations-unies et l’Algérie particulièrement dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali qui porte les empreintes de l’Algérie, chef de file de la médiation et qui préside le Comité de suivi de l’Accord".

Pour le chef de la Minusma, "il n’y a pas d’alternative" à cet Accord, d’où la nécessité de continuer, a-t-il fait savoir, à travailler ensemble, en encourageant les parties maliennes dans ce sens.

"Nous avons constaté une convergence de vue sur le fait que l’accord doit être appuyer. Certes, il a pris du retard, mais il n’y a pas d’alternative à l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali et donc nous continuons à travailler ensemble et à encourager les parties maliennes, car nous ne sommes que des accompagnateurs", a-t-il dit.

"Malgré le retard et les critiques, l’accord demeure la seule alternative. Nous sommes engagés de part et d’autre à poursuivre le processus de rétablissement de la paix et de la stabilité au Mali", a-t-il insisté.

Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères a fait part de l’intérêt que porte l’Algérie pour accélérer l’application de l’Accord de Bamako issu du processus d’Alger afin d’arriver à l’instauration de la paix et de la stabilité au Mali.
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