Pour être en conformité avec la nouvelle loi de l’Union européenne pour les exportations des mangues vers l’Europe, répondant aux normes internationales, les producteurs, pisteurs et exportateurs ont échangé sur la question en vue de ne pas perdre le marché européen.
Adoptée en mars dernier par l’Union européenne, la loi qui entre en vigueur en septembre prochain, intitulée la nouvelle directive de l’UE 2019/523 pour les exportations de la mangue du Mali vers l’Europe, interdit toutes les mangues endossées de piqure de mousse sur le sol européen.
Face à cette situation, un atelier technique d’information des représentants des familles professionnelles de l’IFM s’est tenu le lundi 19 août dernier à l’Office de Protection des Végétaux.
Objectif : échanger sur les implications de la nouvelle loi et faire des propositions utiles pour être sur le marché européen.
Sous la présidence de Moctar Fofana, président de l’interprofession mangue, cette rencontre s’est déroulée en présence du directeur général de l’Office de Protection des Végétaux, M. Bemba Diallo, des acteurs de la filière et des hommes de media.
Pour le directeur général de l’OPV, l’importance et l’enjeu de cette rencontre pour mettre les acteurs du domaine au même niveau d’information ne sont plus à démontrer. Il s’agit, pour lui, de sauver la filière manque en lui permettant de répondre à toutes les exigences recommandées.
«Notre pays était dans les 66 interceptions des manques exportées, revenu à 6 un moment et cette année nous sommes à 10 interceptions, essentiellement dit aux mousses des fruits », explique le directeur de l’OPV et qui ajoute ceci : « nous devons nous réunir, se donner la main pour réduire les piqures des mousses sur les mangues ».
A en croire le directeur Demba Diallo, il existait un financement visant à prévenir les piqures de mousses qui a pris fin depuis un moment, laissant la place à un système de surveillance, mis en place par l’OPV.
« Ceux qui s’engagent dans l’exportation des mangues doivent respecter les mesures prises par l’Union européenne tout comme les autres pays du marché africain et européen », précise le président Moctar Fofana.
Selon lui, le présent atelier doit être un tremplin pour faire des propositions permettant de rester sur le marché européen et assurer la vitalité de la filière.