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Sécurité alimentaire et nutritionnelle: ARC Réplica joue sa partition pour une gestion optimale des risques climatiques
Publié le vendredi 23 aout 2019  |  Infosept
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© aBamako.com par JOB
Sécurité alimentaire au Sahel : mise en place du dispositif national de suivi des politiques et stratégies
Dans le but d’asseoir un dispositif national de suivi et évaluation des politiques et stratégies dans le cadre de la sécurité alimentaire en Côte d’ivoire, un atelier a été organisé conjointement par le Ministère de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur (MIAIE) et les experts du CILSS, ce jeudi 12 juillet 2018, à Abidjan.
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En vue de faire une gestion optimale des risques climatique, le Commissariat à la Sécurité Alimentaire en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM) à travers son programme Réplica/ARC 2019 a organisé, le mardi 20 août 2019 à l’hôtel Omono, un « Atelier de simulation sur le plan opérationnel de la mutuelle panafricaine des risques et catastrophes ».La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par Kassoum Dénon, commissaire à la sécurité alimentaire, en présence du chargé de partenariat du PAM, Liam Wylie et du représentant d’African risk Capacity (ARC) Johannesburg, Papa Zoumana Diarra.

En effet, depuis 4 ans, notre pays a souscrit à l’assurance sécheresse ARC sous le leadership du Commissariat à la sécurité alimentaire. Le Programme alimentaire mondial a également souscrit en 2018 afin de renforcer davantage son appui à la lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition en cas de sécheresse. Le programme Réplica est un produit d’assurance offert par ARC aux principales organisations internationales et organisations non gouvernementales souhaitant dupliquer les contrats d’assurance souscrits par les Etats membres.

Financé par la Banque allemande de développement (KFW) et le Danemark, trois pays (Mali, Mauritanie, Sénégal) avaient été initialement sélectionnés pour la phase pilote de Réplica en 2018. Le programme a été étendu cette année au Burkina, à la Gambie et à Madagascar. Le principal enjeu de l’organisation de cet atelier avec les experts des agents gouvernementaux, venus du Burkina Faso et la Mauritanie, est de s’assurer de la mise en œuvre du plan opérationnel en cas de décaissement qui s’effectuerait dès les deux semaines qui suivent une récolte infructueuse.

Le chargé de partenariat du PAM a affirmé que la collaboration avec les gouvernements permet un apprentissage commun et couvre un plus grand nombre de populations exposées au risque de sécheresse. Selon Liam Wylie, le PAM souhaiterait utiliser ARC Réplica pour rassembler des preuves et finalement intégrer des approches existantes de la gestion des risques climatiques afin de rendre les pays plus résilients aux aléas climatiques.

Il a aussi réaffirmé l’engagement de l’organisation à soutenir les efforts du gouvernement et de tous les acteurs impliqués afin de relever les défis liés aux chocs climatiques et améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des Maliens. Le commissaire à la sécurité alimentaire a rappelé qu’African risk Capacity est un régime novateur d’assurance contre les phénomènes météorologiques extrêmes, conçu pour aider les Etats membres de l’Union africaine à résister aux ravages causés par la sécheresse et s’en remettre.

« Dans sa formule actuelle, le système international permettant de faire face aux catastrophes naturelles, n’est pas aussi rapide ou équitable qu’il pourrait l’être », a déploré le commissaire à la sécurité alimentaire. Pour lequel le financement est garanti en grande partie de manière ad hoc plusieurs mois après la catastrophe. Période pendant laquelle des actifs productifs, et voire des vies humaines sont perdues, a regretté Kassoum Denon.

Les gains du développement subissent des reculs importants. Ce qui force un nombre croissant de personnes à vivre dans une misère chronique et à être confrontées à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, a-t-il déploré. Selon lui, ARC est une solution africaine à l’un des défis les plus pressants du continent qui est la sécheresse. Cette entité financière africaine permet de déclencher l’envoi rapide de fonds aux pays africains touchés par des épisodes de sécheresse en s’appuyant sur un système de surveillance météorologique par satellite à travers le logiciel Africa riskview (ARV).

Kassoum Denon a invité les participants à tirer le plus grand avantage de la présence des experts mauritaniens dans le domaine de la mise en œuvre du plan de contingence. Il a également exprimé toute sa gratitude à l’endroit du PAM qui, depuis des décennies, accompagne le gouvernement dans sa volonté réaffirmée d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle les populations, particulièrement des plus vulnérables.

Mamadou Dolo
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