Les 23 163 Maliens recensés par le Ravec en France retirent leur carte biométrique Nina depuis le 2 juillet et ce, jusqu’au 27 du mois courant. Ils voteront dans 76 bureaux répartis dans tout le pays. Le Consul général du Mali en France, Mangal Traoré, a fait diffuser un avis précisant les points de remise des cartes Nina. Trois grosses zones sont définies : Paris intra-muros, l’Ile de France et 11 départements en province.
Dans Paris même, 1310 cartes peuvent être retirées à deux adresses : à l’ambassade du Mali en France au 89 rue du Cherche Midi dans le 6è arrondissement et à l’ancien consulat général du Mali en France au 64 rue Pelleport pour les 18, 19 et 20è arrondissements.
L’Ile de France (IDF) où réside le plus grand nombre d’électeurs, abrite six points de remise des cartes Nina. Le consulat général du Mali en France au 53 rue de Hoche couvre le département de la Seine Saint-Denis familièrement appelé le 9-3 où habitent 6 919 électeurs maliens. Le 9-3 dispose logiquement du plus grand nombre de bureaux de vote : 21 au total. Dans le département du Val de Marne (94), la remise s’effectue au Foyer Adef au 12, avenue du groupe Manouchian. Ce département compte 14 bureaux de vote pour 5 006 électeurs.
Pour la circonscription 9-1, l’Essonne, 1 865 électeurs doivent récupérer leurs cartes Nina à Evry, au 113 place des Miroirs. Dans les Yvelines, le 7-8, le site de remise est situé au 46, rue de la Haisse, 78370, Plaisir et les 1 403 électeurs voteront dans 4 bureaux. Dans le Val d’Oise (95) où seront ouverts 7 bureaux de vote pour 2 723 électeurs, les cartes Nina sont disponibles au Foyer Adef, sis au 70-72, rue du Général Schmidt, 95300. Dans le 7-7, département de la Seine-et-Marne, le point de retrait est situé au centre social municipal Louise Michel, ancien Pierre Collinet, de Meaux. Ici 2 bureaux de vote sont prévus pour les 915 électeurs.
En province, les équipes de remise des cartes Nina sont déployées à Strasbourg, Bordeaux, Nantes, Lyon, Mulhouse, Vernon, Dreux, Compiègne, Nice, Reims et Toulouse. Ces 11 villes s’efforcent de mailler les régions administratives du territoire français. Strasbourg couvre les régions du Haut et du Bas-Rhin, la Meurthe et Moselle, les Vosges, la Moselle. 2 bureaux de vote sont installés à la mairie de Strasbourg et à celle de Mulhouse pour un total de 250 électeurs. Bordeaux ne compte qu’un unique centre de vote pour l’Aquitaine, la Vienne, les Pyrénées atlantique, la Charente maritime, la Corrèze, le Cantal, les Hautes Pyrénées et le Gers.
Un seul bureau de vote aussi à Nantes pour la Loire (Loiret, Maine et Loire, Mayenne, Loire Sarthe, Indre et Loire, Cher-Nièvre, Deux Sèvres, Cher-Puy-de-Dôme, Loiret).
Encore un unique bureau à Lyon pour le Rhône Alpe, l’Ain, l’Ardèche, les Hautes Alpes, la Drôme, l’Isère, le Rhône, la Haute Savoie, l’Allier, la Saône et Loire, la Côte d’Or, la Haute Saône et le Jura. Vernon avec deux bureaux de vote couvre l’Eure, le Calvados, la Manche, l’Orne, la Seine maritime. Les cartes des régions de l’Eure et de la Loire sont disponibles à Dreux.
Compiègne avec un bureau de vote couvre la région de l’Oise. Nice, avec un bureau unique recouvre les départements des Alpes maritimes, des Alpes de Haute Provence, des Hautes Alpes, du Var, de Corse du sud, des Bouches-du-Rhône. Reims et son bureau de vote installé dans la salle municipale administre les régions de Champagne Ardennes, de la Marne et de la Haute Marne.
Enfin, le consulat honoraire de Toulouse s’occupe des circonscriptions de Haute Garonne, d’Ariège, de l’Aube, de l’Aveyron, du Héraut, des Pyrénées orientales, du Tarn et Garonne et de l’Aude-Portugal.
Une formation des formateurs des missions diplomatiques et consulaires maliennes s’est déroulée les 29 et 30 mai au consulat général du Mali à Bagnolet. La session a regroupé les représentants des ambassades du Mali à Paris, Moscou, Berlin, Rome, Genève, Bruxelles et Madrid. Aguibou Diallo, conseiller diplomatique en poste à Moscou, explique : « cette formation portait d’une part sur l’établissement de la liste électorale biométrique issue des bases de données du Ravec et d’autre part sur la carte Nina qui remplace l’ancienne carte d’électeur. Il faut dire que ces cartes Nina ont été envoyées dans les différentes ambassades et ont fait, au préalable, l’objet de travaux de validation en procédant aux radiations de personnes décédées et celles qui n’ont pas le droit de vote « .
Si la remise des cartes Nina a démarré timidement, les différentes équipes, se sont rodées au fil des jours. Aujourd’hui, chaque agent est capable d’atteindre 300 remises journalières. Moussa Keita, du bureau de remise des cartes à Bagnolet, confirme que ce rythme » nous permettra d’être à jour avant le 27 juillet prochain « .