Alors qu’au nord et au centre du Mali, dans un système de vases communicants : rebelles = djihadistes terroristes et vice versa, continuent de se couvrir mutuellement, les autorités nationales sont pressées par une certaine communauté internationale pour faire aboutir une réforme constitutionnelle à tout bout de champ.
Pour Me Boubacar Karamoko Coulibaly, il s’agira d’une grosse erreur d’accéder à cette demande de révision, qui curieusement intéresse plus les Occidentaux et l’ONU que nous-mêmes patients Maliens. Aussi, pendant qu’il en est toujours temps, invite-t-il les Maliens à se remettre autour de la table pour reparler de la ‘’Maison mère, qui généreuse saura pardonner les erreurs d’appréciation de ses turbulents enfants’’, au risque de consommer la partition du Mali.
Honte et mépris souverain, indignité et malheur pour tous ces traîtres à l’Islam, qui prennent la vie d’autres musulmans pour des raisons de pouvoir politique, en fraude des préceptes et des dogmes contenus dans le Saint Coran.
Car, même au Prophète de l’Islam , Mohammad (psl) qui n’a jamais mené de guerre d’expansion de l’Islam si ce n’est que riposte sur riposte à chaque agression contre Médine et l’Islam, Allahou intima de cesser de se battre sabre au clair pour défendre l’islam au profit du grand jihad consistant pour chaque fidèle à lutter contre ses propres travers, défauts et déviances en tous genres.
Alors, d’où vient maintenant que certains individus se targuent de nous imposer un prétendu jihad à bout de baïonnettes et EID (engins explosifs improvisés) dans un pays islamisé, depuis plus de 1000 ans ?
Ce pays et son peuple en savent d’ailleurs plus que ces prétentieux escrocs de la religion musulmane sur l’Islam. Djenné, Dia et Tombouctou foyers spirituels toujours incandescents en parallèle avec Hamdallaye et le reste du Macina, Nioro et le Ségou (Ségou Nani, ni maraka dougouw kônonton, ni a ka mara yôrô tôw bè), que de lieux bénis portant en leur sein d’innombrables Saints du passé, en sont les preuves les plus manifestes, si besoin en est encore.
Dites-moi où c’est écrit dans le Saint Coran qu’Allah ne se suffit pas à lui-même en tout et pour tout ?
Si tel était le cas, il y a longtemps que l’islam aurait disparu sans parvenir à nous.
Assurément, Allah se suffit à lui-même et point n’a besoin de qui que ce soit pour la sécularisation de l’Islam, qui cache mal la soif de pouvoir sur fond de califat, de ces manipulateurs de hordes d’incultes et d’ignorants facilement asservis au service de leurs ambitions de pouvoir temporel contre le paradis.
Oui, mourrez, tuez et faites tuer pour nos ambitions d’ici-bas contre immédiatement le paradis pour vous, dès trépas.
Mais diable, pourquoi vous et non pas eux-mêmes ?
Est-ce à dire qu’ils ne sont pas pressés d’aller retrouver avant vous toutes les promesses que renferme le paradis ?
Et Allahou n’a jamais prescrit au monde, le Califat comme modèle d’État exclusif.
Voilà ce qui se profile derrière l’APR d’Alger signé à Bamako en 2015. Le passé récent nous en a donné la preuve la plus absolue, le Mujao et autres ayant proprement rossé le MNLA partout au Nord du pays et dont finalement ils prirent tout le contrôle.
La même stratégie, celle du zèrènin djè dit Diatigui faga djiri, sera cette fois encore impitoyablement à l’épreuve de Tinza Mali à Douentza, si la révision de la Constitution a lieu.
Les mêmes fantoches comme hier, dans un système de vases communicants : rebelles = djihadistes terroristes et vice versa, continuent de se couvrir mutuellement et restent à l’affût de cette erreur tactique annoncée des Maliens pour le moment venu, rafler toute la mise une nouvelle fois sur les laïcs de la camarilla.
Et bonjour le Califat de Kidal ou de tout le nord du Mali, puisque l’appétit vient en mangeant dit-on.
Et un tel postulat ne pourrait laisser indifférent aucun Pays voisin du Mali, surtout les plus ombrageux, jaloux de leur indépendance politique et ayant en commun la phobie de la déstabilisation, surtout celle issue du cancer de l’islamo terrorisme.
Dès lors, la géopolitique du Nord du pays en sera fortement modifiée, suscitant désormais volonté d’interventionnisme d’accaparement, ou d’assimilation voulue ou suscitée sur fond de consanguinité.
En aucun cas, le Mali ne devrait faire aboutir cette révision constitutionnelle qui curieusement intéresse plus les Occidentaux et l’ONU que nous-mêmes patients Maliens, en attente de soins de guérison totale.
Et croyez-moi, cette médication sera fatale au Mali à travers la précipitation de sa désintégration.
Aussi, pendant qu’il en est toujours temps, remettons nous autour de la table pour reparler de la Maison mère, qui généreuse saura pardonner les erreurs d’appréciation de ses turbulents enfants. Tout en les rassurant de sa volonté et de sa détermination à assurer l’équité de traitement entre régions ou de préférence discriminatoire au profit par exemple d’une région dans des limites fixées, bien balisées sans jamais verser dans l’aplatissement de l’État à la limite de la contrition pour un péché originel imaginaire.
Fils du lait de la Chamelle, ne livre pas ton pays, celui que nous avons en partage de façon multi séculaire au point de devenir parents par alliance ou à plaisanteries, comme avec les songhaï, les dogons et nous les Coulibaly, de grâce ne le livre point à des étrangers, ne l’expose pas à quelque flétrissure, sabu Faso ti féré wa a ti tônon ma da, et ce au nom d’une quelconque frustration. Aujourd’hui, c’est toujours de dialogue entre nous.
Vivement donc L’APR d’Alger au menu du Dialogue Politique Inclusif projeté pour une sortie de crise et enfin pour la paix, à travers la mutualisation des efforts et des intelligences des fils du to et de ceux du lait de chamelle contre ces bandits de grand chemin d’islamo fascistes terroristes qui ne laissent rien au concept, le Nazzisme Hithérien.
Vive le Mali.