Le président du parti ADEPM, Aboubacar Sidick Fomba ne partage guère l’Accord politique de gouvernance et le dialogue politique inclusif. Si le premier est pour lui une prime à l’incompétence, le second apparait comme un complot collectif pour la partition du MALI.
Le président de la république désavoué et rejeté par sa propre majorité accompagné par toute l’opposition à travers une motion de censure contre son Premier ministre qui ne faisait que conduire son programme et qui a obtenu tous les honneurs de lui.
Dans de tel contexte soit le président de la république démissionne soit il organise une transition politique avec toutes les forces vives de la nation avec un Premier ministre de plein pouvoir et de consensus.
Une constituante sera mise sur place et une conférence nationale inclusive souveraine décidera de l’avenir du pays.
Mais pas un accord politique avec certains leaders de l’opposition pour tenter d’appliquer le même programme rejeté, cela est une prime à l’incompétence, à travers la complicité des signataires.
Pour le dialogue politique inclusif, un pays effondré n’a besoin de révision constitutionnelle pour renforcer les institutions donc les pouvoirs du même président de la république incompétent surtout dans un contexte d’alliance hégémonique.
Le dialogue souhaité est le procès de la démocratisation.
Le dialogue souhaité est de faire comment récupérer l’argent volé du peuple.
Le dialogue souhaité est de dire toute la vérité sur notre exploitation minière.
Le dialogue souhaité est de comment créer des emplois et lutter contre la délinquance juvénile.
De libérer la jeunesse du gain facile, de l’alcool, des drogues de tous genres et surtout de nos filles et sœurs qui n’ont d’autres recours que la prostitution.
Le dialogue souhaité est de comment avoir une bonne justice, un bon système éducatif, un bon système sanitaire.
Le dialogue souhaité est de comment avoir une armée républicaine, professionnelle avec des stratégies bien adaptées.
Auditer la loi d’orientation et de programmation militaire.
Le dialogue souhaité est de discuter de chaque élément de l’accord d’Alger pour bien tamiser et parvenir une conclusion nationale bien sûr en adaptant cet accord d’Alger à notre constitution.
Nous voulons un dialogue franc entre Malien sans tabou et sans complaisance.
Le dialogue politique inclusif en dehors de ça n’est qu’une arnaque populaire pour la partition du MALI.