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Le dialogue politique inclusif au Mali est mal parti
Publié le dimanche 25 aout 2019  |  /www.afrique7.com
Conférence
© aBamako.com par MS
Conférence de presse du Triumvirat du Dialogue Politique Inclusif
Bamako, Le 17 juillet 2019 dans la salle de conférence du Médiateur de la République. Installé le 25 juin 2019 par le président de la République, le Triumvirat en charge de la facilitation et de la conduite du Dialogue Politique Inclusif, a rencontré les hommes des médias dans le cadre d`une conférence de presse au cours de laquelle il a parlé des rencontre entre les anciens présidents, anciens premiers ministres et forces vives
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Le dialogue politique inclusif annoncé au Mali pour trouver une solution à la crise au sein de la classe politique est mal parti, avec des voix de dissonance qui s’élèvent déjà.

Des partis et associations politiques de la majorité et de l’opposition sont toujours réticents à accepter cette invitation du gouvernement, d’autre ont clairement exprimé leur refus de prendre part au dialogue escompté.

C’est le cas de la Coalition des forces patriotiques (COFOP), principale formation d’opposition, qui vient d’annoncer la suspension de sa participation aux travaux de l’organisation de ces pourparlers.

Dans une correspondance adressée au Premier ministre malien, Boubou Cissé, la COFOP dit constater «qu’en réalité, le gouvernement est en train de s’accaparer de l’organisation du dialogue et nous espérons que c’est un dialogue politique. Là nous ne voulons pas être pris comme être une partie prenante d’une affaire qui risque d’aller directement vers le mur».

La formation pilotée par Dr Abdoulaye Amadou Sy, estime que «l’Exécutif n’est pas concepteur de l’objet du Dialogue Politique Inclusif que nous attendons. L’Exécutif ne peut donc pas être juge et partie dans l’élaboration et la mise en œuvre des termes de référence» relatifs à l’organisation dudit dialogue.

«Pour notre part, cette manière de faire nous conduira directement dans le mur», conclut Dr Abdoulaye Amadou Sy.

A l’instar de la COFOP, l’Union pour la République et la démocratie (URD), le parti de Soumaïla Cissé, chef de l’opposition parlementaire, a aussi refusé d’être membre de la commission d’organisation et attend de voir les Termes de référence du prochain dialogue national, avant de se prononcer sur sa participation.

De son côté, l’ancien premier ministre malien, Modibo Sidibé estime qu’«en décidant de manière unilatérale du format, du contenu et des personnalités devant conduire le dialogue inclusif, le Gouvernement et le Chef de l’État fragilisent la légitimité du processus et le prive du terreau mobilisateur que constituent l’apaisement et le sentiment de confiance mutuelle».
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