Le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, a reçu, jeudi dernier, une délégation onusienne conduite par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour le Mali et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), Mahamat Salah Annadif qui effectue une visite de travail en Algérie à l’invitation du ministre des Affaire étrangères Sabri Boukadoum, indique un communiqué de la Présidence de la République.
Le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, a reçu, jeudi dernier, une délégation onusienne conduite par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour le Mali et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), Mahamat Salah Annadif qui effectue une visite de travail en Algérie à l’invitation du ministre des Affaire étrangères Sabri Boukadoum, indique un communiqué de la Présidence de la République. Lors de l’audience, M. Annadif a transmis au chef de l’Etat “les salutations du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterrès, et sa reconnaissance quant au rôle de l’Algérie dans la concrétisation de la réconciliation entre belligérants au Mali et les efforts qu’elle déploie en sa qualité de présidente du Comité de suivi de la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger”, précise le communiqué. M. Annadif a présenté au chef de l’Etat “une évaluation exhaustive des développements de la situation au Mali et la contribution de la Mission onusienne au soutien et au renforcement de la sécurité et de la stabilité dans ce pays”. Pour sa part, le chef de l’Etat a exprimé “sa reconnaissance et sa gratitude pour le rôle de la Minusma dans le suivi de la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation ainsi que la stabilité du Mali”, rappelant “le soutien total de l’Algérie aux efforts déployés en faveur de la réconciliation entre belligérants maliens et son engagement à accompagner ces efforts pour sortir ce pays frère et voisin de la crise qu’il vit”. Par ailleurs, les deux parties ont pris acte avec satisfaction “des développements enregistrés dans le processus de la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation, notamment dans ces aspects politique, institutionnel, sécuritaire et de développement”, mettant en avant l’impératif de “poursuivre les efforts consentis à l’heure actuelle à même d’accélérer la cadence de l’application des clauses de cet Accord”.
M. Annadif souligne l’importance de s’entretenir avec l’Algérie sur la mise en œuvre de l’accord de paix au Mali
M. Mahamat Salah Annadif (Minusma) a souligné l’‘‘importance” de s’entretenir avec les responsables algériens sur l’évolution de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, avant les Assemblées des Nations unies en septembre prochain. “Nous nous acheminons, en septembre, vers les Assemblées des Nations unies, et c’est extrêmement important pour nous de nous entretenir avec les responsables algériens sur l’évolution du processus de rétablissement de la paix et de la stabilité au Mali”, a déclaré à la presse M. Annadif, à l’issue d’une séance de travail avec le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, élargie, par la suite, aux délégations des deux parties. Il a, à ce propos, expliqué que les discussions avec la partie algérienne s’inscrivent dans le cadre “des échanges réguliers entre les Nations unies et l’Algérie, particulièrement dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali qui porte les empreintes de l’Algérie, chef de file de la médiation et qui préside le Comité de suivi de l’Accord”. Pour le chef de la Minusma, “il n’y a pas d’alternative” à cet Accord, d’où la nécessité de continuer, a-t-il fait savoir, à travailler ensemble, en encourageant les parties maliennes dans ce sens. “Nous avons constaté une convergence de vue sur le fait que l’Accord doit être appuyer.
Certes, il a pris du retard, mais il n’y a pas d’alternative à l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali et donc nous continuons à travailler ensemble et à encourager les parties maliennes, car nous ne sommes que des accompagnateurs”, a-t-il dit. “Malgré le retard et les critiques, l’accord demeure la seule alternative. Nous sommes engagés de part et d’autre à poursuivre le processus de rétablissement de la paix et de la stabilité au Mali”, a-t-il insisté. Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères a fait part de l’intérêt que porte l’Algérie pour accélérer l’application de l’Accord de Bamako issu du processus d’Alger afin d’arriver à l’instauration de la paix et de la stabilité au Mali.