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Le chérif de Nioro met en garde contre toute révision constitutionnelle
Publié le mardi 27 aout 2019  |  Le Procès Verbal
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© aBamako.com par as
Visite du President Dioncounda Traore au Cherif de Nioro du Sahel
14/08/2012. Bamako. Hippodrome
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Après la visite de réconciliation du président Ibrahim Boubacar Keita chez le chérif de Nioro, Bouyé Haidara, le Premier ministre Boubou Cissé a conduit, auprès du leader religieux, une forte délégation le jeudi 15 août 2019. Le PM était notamment accompagné de Tiébilé Dramé, ministre des affaires étrangères ; du Général Dahirou Dembélé, ministre de la Défense, et de Boubacar Alpha BAH, ministre de l’Administration territoriale. Rien des discussions n’a filtré. Il a fallu attendre le vendredi 16 août pour que le chérif lui-même explique à ses fidèles le contenu des débats.

Devant ses fidèles réunis autour de lui dans sa Zawiyya de Nioro, Bouyé Haidara a déclaré faire de la politique, précisant que sa politique n’est pas destinée à conquérir le pouvoir mais à satisfaire les besoins du peuple. «Je suis dans la politique et je resterai dans la politique. Ma politique n’a pas pour but de devenir président, ni député, maire, ni ministre, ni directeur », dit-il. Il révèle alors que lors de sa visite, le Premier ministre Boubou Cissé lui a parlé du dialogue politique en cours d’organisation et a sollicité son accompagnement.

Le Chérif de Nioro dit avoir répondu qu’en tant que Malien, il est prêt à s’impliquer dans tout ce qui conduit son pays à la paix, à la cohésion sociale et au développement. Mais il a indiqué à Boubou Cissé qu’il ne prendrait part à aucune assise tendant à faire accepter l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. En outre, Bouyé dit avoir mis en garde le chef du gouvernement contre toute tentative de révision de la Constitution. « Rien ne doit être au-dessus de la Constitution et on ne doit pas la réviser pour l’adapter à cet accord », explique Bouyé. Il estime que soit IBK veut changer la Constitution pour ses intérêts personnels, soit il cède à la pression d’une puissance étrangère. Et Bouyé de se demander: « Pourquoi les garants de notre Constitution veulent-ils la violer ? ».

Abdoulaye Guindo

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