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Dégradation prématurée des routes maliennes: Un manque à gagner de 47 milliards de francs CFA par an
Publié le mercredi 28 aout 2019  |  Le Démocrate
Les
© aBamako.com par FS
Les jeunes de Kolokani bloquent la circulation
Les jeunes de Kolokani ont bloqueé la circulation aux véhicule sur la route Nationale No3 pour manifester leur colère face à l`état de la route Bamako-kolokani, le Mardi 18 Septembre 2018.
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Cette information a été donnée par le ministre des Transports et de la Mobilité urbaine lors de la réunion préparatoire de la 7ème réunion des ministres en charge des Transports et des Infrastructures sur le règlement n° 14 /2005/CM/UEMOA. C’était le vendredi 23 août, à l’hôtel Maeva à Bamako.

En prélude de la 7ème réunion des ministres en charge des Transports et des Infrastructures sur le règlement n°14 de l’UEMOA, les acteurs des transports du Mali se sont réunis la semaine passée à Bamako. C’est sous la présidence du ministre des Transports et de la Mobilité urbaine, M. Ibrahima Abdoul LY, que cette réunion préparatoire a eu lieu. Au menu de cette réunion : l’état de mise en œuvre du règlement 14 relatif à l’harmonisation des normes et procédures du contrôle du poids et de la charge à l’essieu dans notre pays ; les défis à relever en vue de rabaisser davantage le taux de surcharge des véhicules sur nos routes.

Selon le ministre des Transports, la surcharge coûte très cher à notre pays. « Au moins 47 milliard de francs CFA sont perdus tous les ans sur les corridors routiers. Et cela, à travers la dégradation prématurée des routes sous les poids des camions, les coûts socio-économiques des accidents graves imputables à la surcharge et la détérioration de l’outil de travail des transporteurs : les véhicules poids lourds », précise-t-il.

En ce qui concerne l’application intégrale du règlement n°14 de l’UEMOA, le ministre LY affirme qu’elle a payé. Car, ajoute-t-il, l’extrême surcharge, définie comme étant un taux de surcharge de plus de 40% du poids total autorisé en charge du véhicule, a été entièrement éradiquée dans tous les Etats membres de l’UEMOA. A ses dires, les taux de surcharge dans tous les Etats sont au plus 20% de nos jours.

Pour le ministre des Transports, ces avancées sont à saluer. Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt, car les objectifs fixés par la réunion des ministres en charge des Infrastructures et des Transports routiers de l’UEMOA, du Ghana et de la Guinée en juin 2019 à Niamey ne sont pas entièrement atteints. L’atteinte de ces objectifs, pour le ministre, nécessite des efforts de la part de tous les acteurs. A cet effet, il engage les acteurs de premier plan à savoir les chargeurs et les transporteurs routiers à contribuer davantage pour la sauvegarde du patrimoine routier.

Oumar SANOGO

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