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Désaveux au sommet de l’État ?
Publié le vendredi 30 aout 2019  |  Info Matin
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Après une intervention du Directeur de la Sécurité d’État, les jeunes de Kati ont enfin libéré la route nationale 3. Grâce à cet heureux dénouement, le General Moussa DIAWARA a vite élevé sa cote de popularité. Il fait un buzz incontestable sur le net. Mais son intervention n’est pas unanimement partagée. Votre Facebookan du jour !

Salahina Salah Bocoum : Bon, espérons que ça ne sera pas la même chose ! Le ministre avait promis en octobre 2018 quand elle avait eu chaud et maintenant on parle du 20 septembre 2019. Wait and see.
Ibrahim Dembele : La promesse est une dette !
Samba Gassama General : L’intervention du DG de la SE (à la demande de IBK) dans cette histoire de route qui a débouchée sur un compromis avec une date fixe de début de travaux. Là où le PM et la ministre des Infrastructures n’ont pas pu est un désaveu total pour le gouvernement complet. Un monsieur dont ce n’est même pas le rôle ! Si c’était moi, j’allais démissionner.
En tout cas, les jeunes de Kati ont eu raison de ne pas plier devant le PM, contrairement aux gens du mouvement FARK de Kayes qui ont vite plié. Le temps leur a donné raison.
Kass Doumbia : Je suis entièrement d’accord avec toi sur le fait que ce n’était pas son rôle. Ce n’était pas à Moussa de faire cela. Cela montre un dysfonctionnement cruel de l’État. Si c’est IBK qui en a voulu ainsi, alors il décrédibilise son pouvoir. C’est une très mauvaise décision. Par contre je pense que Boubou ne doit pas démissionner pour cela.
Samba Gassama General : Je m’interroge : Dans «service secret», il y a «secret». Ce qui signifie que tout ce qu’ils font doit rester secret. Tout doit se faire dans l’ombre.
Partant de ce principe, l’intervention du DG de la SE devrait être passée sous silence et passer sous autorité du PM, la décision de fixer une date de début des travaux ? Si c’est le président qui a donné des consignes, ça ne pouvait pas passer par le PM ?
La ministre dit que les travaux ne peuvent pas avoir lieu par manque d’argent, le 26, le PM dit qu’il ne peut pas donner de date et le 27, le DG de la SE vient donner une date… si IBK voulait décrédibiliser son PM et son gouvernement, il ne s’y prendrait pas autrement.
Abdoulaye Dit Ablo Sow Samba : Gassama General, ces gens n’ont aucun plan, aucune idée comment on gère un pays… quand le feu s’allume quelque part, ils l’éteignent comme ils peuvent en colmatant, en chevauchant les compétences, etc. prennent quelque part en creusant un trou Labàs pour boucher un autre trou… jusqu’à…. patatra.
Baba Antimbé Coulibaly : Une seule chose m’étonne dans cette histoire : le PM, encore ministre des Finances n’a pas pu donner de date du début des travaux, mais c’est le patron de SE qui donne.
M’baye Konté : pour la route de KAYES :
Un double désaveu de la part de Boubou, en tant que ministre des Finances et Premier ministre.
KONTEISME
Aminata Ouédrago : En réalité, ces jeunes auraient dû être reçus par le préfet ou le gouverneur tout au plus. Les Échos que j’ai eus de l’entrevue dans la salle de réunion avec le PM font mal au grand républicain que je suis.
Ces sans culottes vont créer des émules et d’autres vont les imiter, car ils se disent que nous avons des autorités qui ont peur, qui peuvent accepter leurs doléances même quand ce n’est financièrement pas possible. Ils ont même eu la non-participation d’une ministre de la république à leur rencontre.
J’en ai vu des bordels dans ma vie (Somalie, Rwanda, Centrafrique, Érythrée), mais si nous ne faisons pas attention, le Mali sera pire que tout cela.
Adama Ben DIARRA : Le Général joue sa crédibilité dans cette crise devant l’opinion nationale et internationale. Le patron des services de renseignements n’est pas n’importe qui, cela va de la crédibilité même de l’État malien. Grâce à cette confiance en sa personne par les jeunes, il doit honorer ses engagements.
Adama B Togola : S’il se mallasse dans la sauce des politiques, il va le payer amèrement. Révision constitutionnelle, accord farfelu d’Alger. Il le sait et relève de la compétence d’autres autorités autres que militaires (le peuple), car la désobéissance est un droit constitutionnel. Tout le monde doit s’impliquer pour dégager cette lourde trahison contre le Mali, y compris la majorité et l’opposition comme l’a fait à Soumeylou Boubeye Maïga à propos de la motion de censure.
Abdoul Karim Maïga : Quoi qu’on dise, ce dossier a été mal géré. La fonction de PM a pris un sérieux coup, étant entendu que celui qui a échoué et celui qui en fait un trophée de guerre agit tous au nom de l’État. Est-ce que le PM a eu les mêmes coudées franches que Diawara ? Si oui. Pourquoi donc le PM ne leur a pas donné les mêmes assurances que Diawara, fût-il un haut représentant du Président de la République ? Sinon, faut-il comprendre que le PR, lui-même a dénigré la fonction de PM au profit d’un homme avec toute la communication qui sied, à cet effet ? Suivez mon regard ! En tout état de cause, c’est l’État au final, mais dans des conditions n’ayant pas respecté l’orthodoxie.
Moussa Mamadou Bagayoko : l’intervention du Directeur de la Sécurité d’État dans ce dossier prouve-t-il qu’il y a un sérieux problème au sommet de l’État ?
Amadou Nama Diarra : À mon humble avis, le rôle 1er du General Directeur de la sécurité de l’État est de prévenir et anticiper, pour le reste…..
Yamadoug Diallo : Il a fait son devoir étant le premier responsable de la sûreté, il avait l’obligation de réagir tenant compte des menaces.
C’est à l’exécutif de faire son devoir.
Kassim Traoré : C’est un service rattaché à la présidence et mieux Kati un cas particulier. Diawara est intervenu sur instructions du PR.
Abdoulaye KONE : Mon Général, merci d’avoir désamorcé cette bombe qui allait exploser sans nul doute sans votre intervention. Mais, sachez que votre responsabilité est engagée à travers cette promesse ; donc, faites en sorte que les travaux débutent à date indiquée.
Abdoulaye Niang : Après avoir échappé de justesse à sa première grosse épreuve, le Premier ministre Boubou Cissé doit retenir ceci : D’abord qu’il est seul par qu’il a dû constater l’indifférence totale des autres membres de son gouvernement, ensuite qu’il avoir plus d’habileté pour aller au contact direct avec une force de contestation. Surtout qu’il comprenne, qu’ils savent désormais qu’il est vulnérable. Ils ce sont les hybrides et les hypocrites qui siègent dans son gouvernement. À bon entendeur salue !
Maiga Madou : cinglants désaveux au sommet de l’État.
Non seulement le PM a rencontré les manifestants sans le ministre des Infrastructures. Pis encore, le Président de la République envoie le Direct de la sécurité d’État pour rencontrer les jeunes. Selon ce dernier, les travaux débuteront dans un bref délai agissant ainsi en lieu et place du PM, des ministres des finances et celui des infrastructures.
Bravo à la jeunesse de Kati à Kayes
Vivement le début des travaux de la route Sévaré-Gao.
Allô Moussa Diawara au secours !

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