Selon Aboubacar Sidick Fomba, président du parti ADEPM, cette décision sera un élément important de la moralisation de la vie politique au Mali.
“Ce financement des partis politiques non seulement contribue à l’achat des consciences, mais s’inscrit dans une logique de dépendance de l’existence des partis politiques au budget national.
Il est aussi important de souligner que le processus en place pour bénéficier du financement des partis politiques est affecté par un système de corruption qui ne dit pas son nom.
L’arrêt du financement des partis politiques peut beaucoup contribuer à ce que nous pratiquons la politique par conviction.
Dans la même logique, il est important d’arrêter le financement du cabinet du chef de file de l’opposition qui créé une certaine complicité entre le pouvoir et l’opposition.
Aussi en donnant 500 millions de F CFA au cabinet du chef de file de l’opposition, c’est une autre façon de dire que la majorité présidentielle a la main libre dans la caisse de L’Etat et exige des pouvoirs politiques dirigeants une prise en charge de la majorité présidentielle.
Nous devons diminuer de moitié les primes et indemnités des députés, du Premier ministre et du Président de la République.
Ceux-ci ne demandent pas une révision constitutionnelle, mais une volonté politique.
Ces mesures peuvent beaucoup contribuer à restaurer la crédibilité dans la politique et peuvent aussi enrichir l’Etat”.