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Kidal : Le retour de l’administration le 15 septembre. C’est le gouverneur de Kidal qui l’annonce. Sidi Mohamed Ag Ichrach.
Publié le lundi 2 septembre 2019  |  Infosept
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© aBamako.com par Momo
Ouverture de la Conférence d’entente nationale
Bamako, le 27 mars 2017 le président IBK préside la Conférence d’entente nationale au palais de la culture. Photo: Gouverneur de Kidal, Sidi Mohamed Ag ICHRACH
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Les tentatives avortées d’un retour de l’administration à Kidal, ont amené le gouvernement à faire appel à l’ONU pour des sanctions pour entrave à la bonne marche du processus de paix notamment le retour manqué de l’administration. Le retour de celle-là dans la 8ème région administrative a été maintes fois annoncé et mieux, le gouvernement d’Abdoulaye Idrissa Maïga, installé le 11 avril 2017, en a fait une priorité dans sa Déclaration de Politique Générale (DPG) devant les élus de la nation. Pour faciliter ce retour, le PM avait donc nommé une commission de bons offices, présidée par l’imam Mahmoud Dicko, avec un objectif le retour de l’administration le 20 juillet 2017.

Le retour de l’administration ouvre la voie à d’autre retour telle que les services sociaux de bases. C’est pourquoi le 31 d’octobre 2018, la population de Kidal a manifesté pour réclamer l’ouverture des classes, à travers une marche ayant regroupé les chefs de fractions, les leaders d’opinion, les chefs de quartiers, les comités de gestion scolaire, les associations des parents d’élèves (APE), les associations et organisations féminines, les mouvements des jeunes. Les marcheurs disent être préoccupés par l’avenir incertain de leurs enfants auxquels les portes des classes sont fermées depuis 7 longues années.
Dans leur déclaration, ils réitèrent leur option pour le retour des enseignants, une prise en charge régulière des cantines scolaires.
Cette même population qui avait manifesté en octobre 2017 dans le cadre de la commémoration de la mort de Cheick Ag Haoussa, péri dans l’explosion de son véhicule. Elle scandait : « Nous sommes Cheick Ag Haoussa», et demandait ainsi aux forces internationales (MINUSMA, BARKHANE) de quitter leur ville dans un plus bref délai. Des panneaux et affiches de la MINUSMA ont été calcinés par des manifestants en colère.

La situation est alarmante dans la Région de l’Est et elle s’est empirée depuis quelques mois. Les mouvements armés qui s’identifient comme Groupes djihadistes empêchent tout retour de l’Administration. Face à l’absence sur le terrain de l’Armée malienne, ces groupes règnent en maître dans la Région.
Mahamadou YATTARA

Source: Infosept
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