Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Notre Printemps N° 15 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles


Comment

Politique

Présidentielle 2013 : Alhousseiny Abba Maïga porteur d’un éloquent projet de société
Publié le mercredi 17 juillet 2013  |  Notre Printemps


© Autre presse par DR
Alhousseiny Abba Maïga (doite)


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Avant le meeting de lancement à la « Maison du peuple » Alhousseiny Abba Maïga et sa délégation ont tenu à rencontrer les grandes familles des érudits de Nioro. Après une visite chez le Cherif Bouyé Haïdara, la délégation a été reçue par le grand Imam El Hadj Kaba Diakité et le fils aîné des Tall de Nioro, Amadou Tall. Après la visite de toutes les notabilités, la délégation s’est rendue à la « Maison du Peuple » pour son meeting de lancement à 16h. Devant une foule en liesse Alhousseiny Abba Maïga a présenté les principaux axes de son projet de société qui s’articule autour de trois grandes réformes.


«Nous avons besoin d’une Ecole nouvelle. Celle qui construira le nouveau citoyen malien qui connaît son pays pour mieux l’aimer ; qui connaît son histoire pour mieux la défendre ; qui connaît ses valeurs pour mieux les préserver», a-t-il expliqué. Dans le Mali de nos rêves, dira-t-il, l’école doit former les compétences de nos besoins. Elle doit accompagner chaque secteur de notre économie en lui offrant précisément et par niveau, les compétences opérationnelles de ses attentes. Pour le candidat de Panafrik : «nous devons rompre avec cette école qui forme des milliers de diplômés sans aucun débouché professionnel. Ce que nous proposons ce sont des baccalauréats professionnels, des écoles spécialisées pour répondre à la demande des industries, de l’agriculture, des mines, des services de santé, des forces armées, des établissements financiers…». Mais il nous faut également, selon lui, évaluer et chiffrer les besoins de chaque secteur afin de proposer des offres de formations ciblées. Alhousseiny Abba Maïga propose d’autre part des centres de reconversions professionnelles pour réorienter les milliers de diplômés désœuvrés vers des formations pratiques mieux adaptées.
Par ailleurs, une réforme du secteur agricole axée sur une plus grande implication de l’Etat aux fins d’une meilleure productivité, s’impose d’après le plus jeune candidat à l’élection du président de la République. Ainsi, l’Agriculture se fera avec des machines agricoles, et des terres agricoles seront aménagées. Selon Alhousseiny Abba Maïga, si notre immense potentiel hydraulique était exploité, «Nous ne dépendrons plus de la pluie et des saisons. La production agricole doit s’affranchir des aléas climatiques». Avant d’ajouter que «nos produits agricoles seront transformés, conservés et commercialisés à l’échelle nationale et internationale».


Suivant les propos de M. Maïga, l’économie du Mali repose essentiellement sur le secteur rural qui occupe 80% de la population active et représente environ 50% du PIB. C’est pourquoi, dit-il, il doit être le levier de notre Développement. S’y ajoute une réforme du secteur minier, qui sera axée sur la diversification des filières d’exploitation et une meilleure utilisation des ressources issues de l’activité minière. Pour ainsi, rompre avec la monoculture de l’or, en orientant l’activité minière vers les autres ressources de notre sous-sol. Ceci permettra de disposer de capitaux supplémentaires, de l’avais de M. Maïga, pour mieux soutenir les efforts de développement et financer les grands projets du Mali de nos rêves. Il envisage en outre qu’une partie des capitaux générés soit investie pour soutenir les efforts de mécanisation du secteur agricole et du développement des industries de transformation de ses matières premières.


Le projet de société du cadet des candidats préconise de mettre en place une fiscalité adaptée pour encourager les investisseurs et générer le maximum de ressources pour l’Etat. Pour ce faire, il est important d’entreprendre des réformes dans l’administration minière en créant des départements spécialisés par filière. Mais au préalable, il faut déjà commencer le sentier d’un retour à la stabilité, de la construction d’une paix sociale durable, de la refondation de l’Etat-Nation. Ceci passera forcément par l’organisation d’élection transparentes et crédibles, afin de doter notre Pays d’Autorités légitimes et de créer les conditions d’une stabilité sociale par la reconstruction d’un cadre propice au «vivre ensemble».
Alpha Mahamane CISSE

 Commentaires