Le personnel enseignant du groupe scolaire Amadou Sow est en voie d’être licencié pour avoir demandé une augmentation de salaire, inscription à l’Inps et à l’AMO. Depuis lors, le salaire du personnel est bloqué par l’administration de l’école. Un licenciement qui ne dit pas son nom. Mais une chose est sûre, c’est que la perte de ce personnel qualifié ne sera pas sans conséquences sur le rendement de cette école au regard de sa prestation.
« On ne change pas une équipe qui gagne », dit-on. Mais, tel semble ne pas être le cas au groupe scolaire Amadou Sow, à Hamdallaye ACI 2000. Deux ans successifs, c’est le 100% au diplôme d’études fondamentales, DEF. Un travail de titan mené par le personnel qui mérite un encouragement ailleurs. Malheureusement, l’école Amadou Sow ignore les valeurs du travail bien fait et l’excellence. Pire, le droit de revendication est violé dans ladite école.
Pour preuve, aujourd’hui, 11 enseignants de cette école sont en arrêt forcé de travail. A titre illustratif, les cours de vacances qui sont d’habitude animés par le personnel sont en train d’être faits par des « nouvelles recrues », à l’insu des « anciens enseignants ». Ces enseignants, selon nos sources, sont mis à l’écart pas parce qu’ils sont incompétents, mais seulement et simplement parce qu’ils veulent une amélioration des conditions de travail, à savoir une augmentation des salaires, l’inscription à l’INPS et à l’AMO, la gestion totale et indépendante des cours de vacances. Les résultats de cette année et de l’année passée au DEF prouvent à suffisance leur compétence et leur expérience pédagogique. Car, l’école Amadou SOW s’est affichée parmi les excellentes, avec un taux de 100% toutes ces deux années.
Mais malgré ces résultats, au lieu d’encourager les enseignants, on les méprise. Toute chose qui démontre la carence de l’administration dans gestion du personnel. C’est pourquoi les revendications sont restées sans suite. Ce qui est regrettable et déshonorant, est que des prélèvements de l’INPS sont constatés sur les bulletins de salaires des enseignants qui ne sont même pas inscrits à l’INPS, affirment nos sources. Il faut noter que les enseignants n’ont pas leurs salaires depuis plus de trois mois pour certains et 6 mois pour d’autres, indiquent les mêmes sources.
Demandée sur la situation, l’administration, à travers le directeur, se refuse à tout commentaire sur la question, sous prétexte que l’affaire serait devant les juridictions, sans pourtant indiquer la juridiction saisie sur la question. Ce refus de la direction n’exprime-t-il pas la mauvaise foi des dirigeants de l’école Amadou SOW sur cette affaire ?