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An 1 du second quinquennat d’IBK : la majorité apprécie, l’opposition dénonce
Publié le jeudi 5 septembre 2019  |  studio tamani
Cérémonie
© aBamako.com par A S
Cérémonie d`Investiture du président de la république
Bamako, le 4 septembre 2018 Le président réélu du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, a été investi à Bamako pour un second mandat au palais de la culture
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4 septembre 2018, 4 septembre 2019, cela fait 1 an jour pour jour qu’Ibrahim Boubacar Keita exerce la fonction de président de la République de son deuxième quinquennat. Si pour la majorité, « le bilan est salutaire », l'opposition quant à elle, regrette « un mandat mitigé ». Les résultats, selon elle, sont « en deçà des attentes ».

« On ne peut pas dire que le bilan est extraordinaire, mais il est acceptable », tranche la majorité. Selon elle, quelques « avancées notoires ont été enregistrées », notamment l'accalmie dans le Centre du pays après la visite du Premier ministre. Aussi ajoutent certains responsables de la majorité, « des compromis entre le gouvernement et certains travailleurs entre autres ». Pour Seydou Diawara membre de la majorité présidentielle, le président de la République a beaucoup fait déjà. Surtout dans le domaine l’agriculture et l’élevage, mais aussi dans la lutte contre le chômage. « Il y a eu une augmentation des salaires pour les fonctionnaires'', se réjouit Seydou Diawara. Selon lui, la stratégie sécuritaire mise en place Premier ministre Boubou Cissé a permis d'apporter une accalmie dans la région de Mopti. « Aujourd'hui nous assistons à moins attaques », constate le membre de la majorité.
Cet avis est loin d’être partagé par les responsables de l'opposition. « Ce bilan est très difficile à défendre », jugent certains responsables de l’opposition. Selon eux, la situation sécuritaire, politique, économique et sociale que traverse le pays se détériore davantage chaque jour. « Le bilan de cette première année est négatif au regard des nombreuses personnes tuées dans les attaques terroristes et les conflits communautaire », a déclaré Nouhoum Togo, porte-parole du chef de file de l'opposition. Selon lui, en plus de ces morts, des centaines de personnes se sont réfugiées vers les pays voisins. M. Togo note également des déplacés à l'intérieur du pays. Sur le plan social, poursuit Nouhoum Togo, « les hôpitaux du Mali manquent de tout ». « Même des papiers pour faire de l'ordonnance deviennent difficile dans ces structures sanitaires » ajoute-t-il. « La situation devient de plus en plus intenable, les hôpitaux sont devenus des lieux où on tue les gens. Et aujourd'hui même les acteurs savent bien que la situation est compliquée », dénonce le porte-parole de l'opposition. Avant d’ajouter : Ibrahim Boubacar Keita n'arrive pas à relever les défis que les Maliens attendent de lui », regrette Nouhoum Togo.
Cette première année du second quinquennat du président de la République se termine au moment où le gouvernement est accusé de détournement dans l'achat des armes militaires et beaucoup d'autres malversations.
A Bamako, les avis sont divergents sur la première année du second quinquennat du président de la République. Si certains pensent que son bilan a été sombre, d'autres estiment que c’est tout le contraire.
Écoutons ces quelques réactions.
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