Mali: l’armée en meilleur état qu’il y a six mois #aBamako

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Mali: l’armée en meilleur état qu’il y a six mois

Publié le mercredi 17 juillet 2013 | AFP

© aBamako.com par A S
La récupération de Konna par les forces armées française et malienne.
Konna ,les 11 et 12 janvier 2013, la ville a été récupérée des jihadistes par la coalition franco-malienne à la suite de bombardements.

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L’état de l’armée malienne s’est amélioré, mais la mission de formation de l’Union européenne devrait être prolongée pour permettre aux soldats maliens d’assurer la sécurité du pays, a préconisé mercredi le commandant de cette mission.
"L’état (de l’armée) est meilleur qu’il y a six mois", au lancement de l’opération EUTM Mali à la suite de l’intervention franco-africaine de janvier, a déclaré le général François Lecointre devant la presse à Bruxelles.
"Les Maliens retrouvent la fierté qui leur avait été retirée" lorsque des
groupes jihadistes et touaregs avaient conquis le nord du pays.
Néanmoins, "la crise de confiance qui mine l’armée malienne n’est pas
guérie", a-t-il prévenu.
Le général français, qui quittera son commandement le 1er août, a souhaité
que la mission, forte de quelque 500 Européens, puisse être prolongée "d’au
moins un an" afin de permettre la formation de la totalité de l’armée
malienne. "Une action comme celle-ci demande du temps", a-t-il ajouté.
Les pays européens discuteront à l’automne de l’opportunité de prolonger le
mandat d’EUTM, fixé à quinze mois, soit jusqu’à mars 2014, pour la formation
de quelque 3.000 soldats, soit la moitié de l’armée.
La mission, qui compte 193 formateurs, a déjà formé un premier bataillon de
quelque 700 hommes qui sont désormais déployés dans la région de Gao, où ils
sont "accompagnés" par des militaires de l’opération française Serval.
Un deuxième bataillon de près de 700 hommes est en formation dans le camp
de Koulikoro (au nord de Bamako) depuis début juillet. Il compte quelque 130
Touaregs, qui sont mélangés aux autres militaires.
Le général Lecointre a souligné que l’armée malienne manquait surtout de
moyens de déplacement -"des camions, pas des pick-ups", et de fusils pour
tireurs d’élite.
A l’approche de l’élection présidentielle du 28 juillet, les risques
sécuritaires liés aux jihadistes sont "faibles", car "ils ont été fortement
désorganisés par l’opération Serval" et de nombreux combattants ont quitté le
Mali, a-t-il estimé.

jri/csg/hm

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