Par un communiqué officiel en date du mercredi 4 septembre, le ministre de l’Education Nationale, a annoncé le 1er octobre prochain, comme la date d’ouverture des classes au titre de l’année scolaire 2019-2020. Cette rentrée, selon le communiqué du ministre de tutelle, concerne les établissements d’Enseignements Fondamental, Secondaire Général ; Technique et Professionnel, de l’Education Préscolaire et Spéciale et de l’Enseignement Normal ainsi que les Etablissements d’enseignement Secondaire Professionnel Agropastoral.
Pas de temps à perdre ! Le ministre de l’Education Nationale, Dr Timoré Tioulenta semble dans une dynamique de récupération de temps gaspillé l’an dernier à cause des grèves intempestives des enseignants. A peine, les résultats du DEF et du Baccalauréat proclamés, les élèves sont appelés à regagner le chemin de l’école le 1er octobre prochain.
En effet, cette rapidité dans la reprise des cours cette année justifie par le temps perdu l’année à la suite des grèves répétitives des syndicats des enseignants de l’éducation. Ces grèves faut-il, le rappeler ont occasionné un grand retard dans l’exécution des programmes de l’année au niveau des établissements scolaires.
Principale actrice de ces grèves, la synergie des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, est en phase avec le ministre pour la date fixée. Pour le secrétaire général de cette synergie, Adama Fomba, la date fixée par le ministre ne pose aucun problème. Autrement, il confirme que sa synergie reprend le travail à la date indiquée avec effectivité.
Du coté des parents d’élèves, certains trouvent cette date du ministre Tiuoulenta, péremptoire.
« C’est seulement en mois de juillet que les élèves ont été en vacances. Je dois acheter les fournitures après les dépenses que, je viens d’effectuer pour la fête de tabaski. Pour une personne qui a des revenus limités c’est trop et je crains de ne pas satisfaire cette dépense », s’inquiète Kadia Bah, une mère de sept enfants.
En tout cas, toutes les conditions semblent être réunies pour la reprise des classes à la date du 1er octobre.
Le seul paramètre qui échappe au contrôle du patron de l’Education National est relatif aux conditions de sécurité dans certaines localités du Centre et du Nord du pays.
Comme disent les ivoiriens : « ce qui est dit est dit ». Bonne rentrée donc à tous les élèves du Mali !