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Dialogue politique inclusif : Le quitus de la société civile !
Publié le lundi 9 septembre 2019  |  Le Sursaut
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Durant deux jours, soit du samedi 7 au dimanche 8 septembre 2020, la thématique de la contribution des organisations de la société civile au dialogue politique inclusif était au centre d’une grande conférence. C’était au Centre Internationale des Conférences de Bamako (CICB). La cérémonie d’ouverture présidée par le Premier Ministre, Dr Boubou Cissé, a enregistré la présence du ministre en charge des Réformes Institutionnelles et des Relations avec la Société Civile, Amadou Thiam.


Ces deux jours de travaux intenses, ont enregistré la participation de l’ensemble des organisations de la société civile malienne et de la diaspora.

Dans son intervention, le Premier ministre, a souligné que la tenue de cet atelier de réflexion, initié par le ministère des Réformes Institutionnelles et des Relations avec la Société Civile prouve l’intérêt que le Gouvernement accorde au renforcement de la société civile et sa participation au débat public.

Selon Boubou Cissé, la crise multidimensionnelle à laquelle le Mali est confrontée depuis 2012, impose à l’ensemble de ses filles et fils, un dialogue fécond et constructif pour relever les défis de l’ère. Lesquels défis, dit-il, sont d’ordre sécuritaire, politique, social, économique et de gouvernance. « Face à ces multiples préoccupations qui sont toutes légitimes, le président de la République a initié suivant une approche inclusive une large concertation des forces vives de notre pays » a-t-il déclaré.

Pour lui, grâce la mise en œuvre d’un Gouvernement de mission suite à la signature de l’accord politique de Gouvernance, le peuple assiste progressivement à la décrispation du climat sociopolitique. « Nous osons espérer que cet engagement pour le Mali puise se fortifier et se consolider de jour en jour » a-t-il espéré.

D’après lui, la signature de l’accord politique de gouvernance entre le Gouvernement et les partis politiques et les regroupements politiques s’inscrit dans une démarche participative pour la recherche des solutions idoines de sortie de crise pour l’intérêt supérieur de la nation malienne.

Auparavant le président du Conseil National des organisations de la Société Civile, Bréhima Allaye Touré, a indiqué que, la crise aux dimensions multiples qu’a connue le Mali depuis 2012, a soulevé la fragilité de la démocratie dans notre pays.

Selon le président Touré, un regard rétrospectif montre que d’importantes réformes ont été entreprises dans le passé par l’Etat pour résoudre ces problèmes.

« Nonobstant tous ces changements souvent pas volontaristes, la gouvernance des affaires publiques reste toujours et de plus en plus confrontée aux yeux de la majorité des populations au double défis de la fragilité, de la légitimité des Institutions et des décideurs publics, et la non crédibilité de l’action publique » a-t-il regretté.

Cependant, il dira que le dialogue est la seule voie de nos jours pour restaurer la confiance entre les gouvernants et les gouvernés. « Il faut ce dialogue politique social inclusif » a-t-il prôné.

Un dialogue politique inclusif dont le rôle de la société civile sera capital pour sa réussite, dira le ministre des Réformes Institutionnelles et des Relations avec la Société Civile. Cela conformément à la vision du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita. C’est pourquoi, le ministre Thiam a donné l’assurance que les propositions et recommandations de cet atelier renforceront les termes de références du DPI, dont personne ne sera exclue.

Par Jean Joseph Konaté

Source: Le Sursaut
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