Les participants à un atelier de formation en genre, droits humain et violences basées sur le Genre, s’est déroulé dans la salle de conférence du Conseil de Cercle de Diéma, du 29 au 31 août 2019, ont recommandé d’organiser un atelier de diffusion de la loi n°2015-052 du 18 décembre 2015 pour mieux édifier les femmes sur leurs droits, a constaté l’AMAP.
L’atelier dont l’objectif était de renforcer les capacités de plusieurs acteurs ont, aussi, demandé d’étendre la formation à d’autres acteurs, d’augmenter la durée de l’atelier par rapport aux différentes thématiques et de renforcer les capacités des acteurs sur le leadership féminin
Des maires, chefs traditionnels et religieux, groupements de femmes et de jeunes, administrateurs et animateurs gestionnaires des mutuelles de santé, services techniques du secteur de la santé, du développement social, de la promotion de la famille, ainsi que la presse ont participé a cette formation initiée par l’Union technique de la mutualité de Kayes, sur financement de l’Agence espagnole pour la coopération et le développement
Dans ses mots introductifs, l’assistante Genre de l’Union technique de la mutualité de Kayes Mme Ag Florence Mourbare, a rappelé les missions assignées à sa structure. « L’égalité signifie que les femmes et les hommes jouissent du même statut au sein d’une société donnée. Ce qui veut dire, non pas que les femmes et les hommes sont des personnes identiques, mais que leurs ressemblances et leurs différences sont censées avoir la même valeur », a-t-elle dit.
« C’est dire que le fait d’être une femme ou un homme ne doit plus être un facteur de discrimination dans la société où toutes les citoyennes et tous les citoyens doivent être égaux en droits et en responsabilités. L’égalité entre les femmes et les hommes implique donc que la société malienne puisse se libérer de la hiérarchisation des rapports sociaux entre les hommes et les femmes et que le sexe ne soit plus un facteur déterminant les rôles sociaux ni un facteur discriminatoire », a expliqué Ag Florence Mourbare.
Le Secrétaire général, représentant le Conseil de Cercle, Seydou Camara, n’a pas manqué d’évoquer tous les avantages de l’atelier pour les acteurs concernés. Il a demandé l’implication de tous afin que le Cercle de Diéma soit cité en exemple, en matière de mutualité, dans la Région de Kayes et, pourquoi pas, du pays tout entier.
Les droits des femmes ont été mis en exergue. A ce niveau, les discussions ont porté sur la définition des droits des femmes et les raisons qui les justifient.