Le projet conjoint Unesco-UNFPA-ONU Femmes « Autonomisation des adolescentes et des jeunes femmes par l’éducation au Mali » a renforcé la gouvernance dans 250 écoles, amélioré la qualité de l’éducation à travers celle des capacités de plus de 250 animateurs café et des éducateurs sur la didactique de la lecture, l’écriture et la mathématique, a annoncé, mercredi, à Mopti, la mission commune de suivi des activités du projet, au cours d’un point de presse,
Selon la conseillère technique au ministère de l’Education nationale, Mme Sylla Fatoumata Cissé, qui a conduit cette mission, à mi-parcours, le projet a renforcé quelques 500 enseignants et des directeurs d’écoles en matière de pratiques équitables en classe.
Dans le cadre de l’amélioration de l’éducation à la santé reproductive, l’hygiène, eau et assainissement, des dispensaires ont reçu 1500 kits pour la santé reproductive, 34 blocs de 137 latrines adaptés aux filles ont été construites et réhabilitées, deux pompes à eau avec forage munis d’accessoires électriques ont été installées.
Lors de cette rencontre élargie aux directeurs des Centres d’animation pédagogique (CAP) des Régions dans le Nord du Mali, tenue à l’Académie d’enseignement de Mopti, Mme Sylla Fatoumata Cissé a expliqué que le Projet autonomisation des adolescentes et des jeunes femmes par l’éducation au Mali fait partie intégrante du programme global conjoint Unesco-UNFPA-ONU Femmes.
Cette phase pilote financée à hauteur de 5 millions de dollars (Plus de 2,5 milliards de Fcfa) est mise en œuvre dans les Régions de Ségou, Mopti, Tombouctou et le District de Bamako.
Le projet est financé par la République de Corée, à travers son agence de Coopération internationale (KOICA). D’une durée de 5 ans (2016 -2020), il apporte un appui à l’atteinte des objectifs fixés par le gouvernement malien pour l’amélioration de la qualité de l’éducation, de la santé et des conditions de vie des adolescentes et des jeunes femmes. Sa mise en œuvre implique plusieurs départements ministériels dont l’Education nationale, la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille, la Formation professionnelle et de l’Emploi, de la Jeunesse et des Sports et de la Santé et des Affaires sociales.
Les réponses aux préoccupations des hommes de médias et des directeurs des CAP, focalisées, essentiellement, sur les critères ayant prévalu au choix des trois régions d’intervention, les perspectives du projet et le degré d’implication des services techniques et des collectivités territoriales dans la mise œuvre du projet, ont mis fin à la rencontre.
Les différents acteurs ont fait un plaidoyer pour que les autres phases du projet soient élargies à toute les Régions pour renforcer la résilience des communautés et que le facteur de l’insécurité ne soit pas un frein au développement des Régions dans le Nord du pays.
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Pour la circonstance, Mme Cissé avait à ses côtés le Directeur adjoint de l’Académie d’enseignement de Mopti, Daouda Doumbia, et les représentantes des PTF Unesco-UNFPA-ONU Femmes.